LE 5 DÉCEMBRE 2013 :Avertissement lancé par les travailleurs au patronat et au gouvernement !

L e 5 décembr e 2013, date d'anniversaire du début de la célèbre mobilisation des 44 jours de grève de 2009,les organisations syndicales CFTC,CGTG,FO,FSU,SOLIDAIRES FPG ;SPEG,SUDPTT GWA,UGTG,UNSA ont appelé à une journée de grève et de manifestations.

M algré les pressions exercés sur nombre de salariés dans les entreprises pour qu'ils ne prennent pas part à la grève, alors que l'on prétend être dans un pays de démocratie et de liberté, malgré tous les subterfuges pour intimider les travailleurs, les plus braves sont passés outre et se sont donnés rendez-vous devant la mairie de Pointe-à-Pitre, place des Martyrs. Certains médias qui jouent le jeu du pouvoir central et des autorités locales pour ne pas s'effrayer, s'amusent à jouer avec les chiffres en termes de participation pour ne pas éveiller les consciences de ceux qui sont encore l'arme au pied. Quel que soit le nombre exact de travailleurs et plus largement de Guadeloupéens qui ont damé le macadam dans les rues de Pointe-à-Pitre, sous un soleil torride, il faut reconnaître qu'il y avait un nombre impressionnant de personnes dans les rues et que cela a eu, à coup sûr, des conséquences sur le fonctionnement de dif férents services. Le cortège qui a fait le tour de la ville, en passant devant la tour Sécid, s'est ébranlé en direction du quai Lefèbvre, s'est dirigé vers la Darse, puis, a emprunté la rue du Commandant Mortenol, la rue Frébault, l'artère principale de Pointe-à-Pitre, la rue de Nozières, pour s'arrêter devant le T ribunal de Grande Instance, place Gourbeyre où deux militants de la CGTG devaient être jugés vers quatorze heures, pour diffamation

. Pour les pessimistes, ou ceux qui n'ont pas la mémoire courte, en 2009, les premiers jours, toute la Guadeloupe n'était pas dans les rues. Les choses se sont amplifiées jour après jour. Comme l'a déclaré le Secrétaire Général de la CGTG (Confédération Générale des Travailleurs Guadeloupéens), ce jeudi n'a été qu'un avertissement à l'adresse du patronat guadeloupéen et du gouvernement. Les choses sérieuses sont réservées pour l'année 2014. D'ici là, les organisations syndicales auront du pain sur la planche pour rallier les indécis et les récalcitrants à leur juste cause.