Jean Ferrat terrasse avec brio l'anticommunisme de caniveau
Il y a quatr e ans, le 13 mars 2010, disparaissait Jean Ferrat,compagnon de route des communistes. Nous a vons été peinés de constater que les Nouvelles Etincelles n'aient pu apporter à cet immense chanteur et poète,l'hommage auquel il avait droit de notre part.
A ujourd'hui, jeudi 13 mars 2014, quatre ans après sa mort, jour de la “Saint Rodrigue”, nous “avons du cœur”, et lui apportons cet hommage mérité.
Au mois de novembre 1997 sur France-Inter , Jean Ferrat s'opposa avec brio, apportant des réponses circonstanciées, documentées, viriles aux propos indignes de Stéphane Courtois, représentant le collectif, auteur de l'ouvrage : “Le livre noir du communisme”, qui venait de sortir.
Virtuose de l'amalgame, de la caricature, de l'exagération et de l'anti-communisme de caniveau, Stéphane Courtois fait feu de tout bois. Calme, solide, documenté, Jean Ferrat autopsie, dissèque, démonte les exagérations les plus extravagantes, poussant dans ses derniers retranchements un Stéphane Courtois sonné, campé dans une posture anticommuniste de bas étage, et ne sachant plus à quel saint sevouer .
Selon Courtois, comparé au communisme, le capitalisme qui enfanta pourtant l'inquisition, les guerres de religion, la traite négrière, l'esclavage, les guerres et les conquêtes coloniales, les guerres civiles d'extermination européennes de 14/18 et 39/45, aurait pu recevoir le Bon Dieu sans confession...
Mais c'était sans compter avec le courage, la lucidité, la grande érudition de Jean Ferrat. La mise à mort tant espérée n'a pas eu lieu. Le chanteur et poète s'en est sorti grandi, vainqueur de cette confrontation à haut risque, dévoilant au grand public, un aspect inconnu de sont immense talent.