Journée Internationale des Droits et Devoirs de l’EnfantL’Expression des Elèves de CM2, SEGPA et UPI de collèges

Ils étaient plusieurs centaines, encadrés par leurs professeurs,à avoir répondu présents à la salle Laura Flessel de P etit-Bourg,en cette matinée du vendredi 20 novembre 2009,pour recevoir les récompenses,à la suite du «4e Festival de Concours année 2009»,sur les droits et devoirs de l’enfant.

C ette 4e édition de concours est à l’initiative, depuis quatre ans, de l’Ecole des Parents et des Educateurs de Guadeloupe, présidée par madame HenrietteT elbois et en partenariat avec l’Office Central de la Coopération à l’Ecole de Guadeloupe (O.C.C.E).

T ous les élèves de cours moyen 2e année (CM2), des Sections d’Enseignement Général Professionnel Adapté (SEGP A) et des Unités Pédagogiques d’Inté- gration (UPI), avaient été appe- lés à concourir , le mardi 20 octo - bre 2009, en individuels ou en groupes, soit sur un sujet de connaissances ayant pour centre d’intérêt, la Convention Internationale des Droits de l’enfant, soit sur la production d’un dessin ayant pour thème «le respect».

Dix écoles, huit collèges et l’Unité Pédagogique de Petit- Bourg ont participé à ces concours, sous la direction de leurs enseignants. Certaines productions, tant pour le contrôle des connaissances que pour les dessins, étaient remarquables, les participants ayant fait preuve, comme chaque année d’ailleurs, de beaucoup de créativité

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Plusieurs personnalités avaient tenu à être présentes ou représentées, pour la remise des récompenses aux lauréats. On peut citer, entre autres, monsieur Harry Christophe, Inspecteur d’Académie adjoint au Recteur, Madame Germaine Guizonne Lacreole, représentan - te du Président du Conseil Général, Jacques Gillot, monsieur Xavier Marc, représentant du député-maire Jeany Marc en tant que directeur de son cabinet, monsieur Flavius Frenet représentant du maire de Petit- Bourg, monsieur Guy Losbar, monsieur Georges Laumuno, Secrétaire de l’Of fice Central de la Coopération à l’Ecole (O.C.C.E), madame Marie-Louise Palomat, représentante de Amnesty International en Guadeloupe. On doit regretter que deux municipalités seule- ment aient contribué à la réussite de cette manifestation alors qu’elles avaient été sollicitées par le canal de l’Association des Maires de la Guadeloupe. Il est vrai que ces jeunes enfants de 10 à 16 ans, ne constituent pas encore un vivier électoraliste…

La Présidente de l’Ecole des Parents, madame Henriette Telbois, avec le dynamisme, le dévouement et la détermina - tion qu’on lui connaît a présen- té au public le sens et l’objectif de ce concours : sensibiliser ou échanger avec enfants, parents, collectivités et institutions sur les droits et les devoirs de l’Enfant, prescrits par la Convention.

Les dif férents prix et diplômes ont été remis ensuite par les per- sonnalités présentes. La cérémonie a été suivie vers 11h30, d’une sympathique collation. Il est bon de rappeler que la Convention Internationale des Droits de l’enfant, c’est-à-dire de la naissance jusqu’à l’âge de 18 ans, est un texte composé de 54 articles et adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies (ONU), le 20 novembre 1989. Ce texte complète la Déclaration Universelle des droits de l’homme, en prenant en compte le statut particulier de l’enfant. Le Défenseur actuel des Droits de l’Enfant est madame Dominique Versini, nommée le 29 juin 2006, pour six ans, par décret du Président de la République et représentée en Guadeloupe par le Docteur, Roberte Hamousin- Metregiste. Deux pays n’ont pas ratifié, à ce jour, cette convention, les Etats-Unis et la Somalie. Elle a été signée par la France le 26 janvier 1990 et ratifiée, sans délai, le 7 août 1990.

Dans l’année du vingtième anniversaire de cette Convention, on ne peut com- prendre la motivation du gou- vernement français qui a décidé, sans aucune concertation, de supprimer le défenseur des enfants. Aussi, Dominique Versini a demandé au gouver- nement d’expliciter sur la base de quelles logiques il a pris la décision de supprimer, à mi- mandat, une autorité indépendante de la République, en char - ge de la défense et de la promo- tion des droits de l’enfant, dont le travail est reconnu unanimement en France et à l’étranger . Un réseau européen compre- nant 35 défenseurs des enfants s’est constitué pour tenter de faire reculer le gouvernement.

En ce qui concerne madame Henriette Telbois, engagée depuis plusieurs décennies dans des activités en étroite relation avec l’Education Nationale, au niveau des Associations de Parents d’élèves, dans les Etablissements scolaires et les écoles, au niveau du Conseil Départemental des Parents d’Elèves, au niveau de l’Ecole des Parents et des Educateurs de Guadeloupe, elle poursuit, infatigablement, sa mission, dans l’intérêt des enfants de la Guadeloupe. Elle est, dans sa démarche, une interlocutrice avérée, plus particulièrement au niveau du Conseil Général. Son action a assurément une incidence fort positive, non seulement sur l’Ecole en Guadeloupe, mais aussi sur la famille. On p eut donc et l’on doit même s’étonner que ce travail colossal ne soit, jusqu’ici, reconnu of ficiellement, à sa juste mesure, notamment par les responsables du système éducatif. Gageons que cela ne saurait tarder. En tout cas, elle n’a pas manqué de donner, d’ores et déjà, rendez-vous aux élè - ves et à leurs professeurs, à l’année 2010, pour le 5e Festival.