LE PARTI COMMUNISTE GUADELOUPÉEN SE RENFORCE :Création d'une cellule à Baillif

C'est un véritable pied de nez à tous ces adeptes de la pensée unique qui,comme des gens «lobotisés» répètent sans savoir de quoi ils parlent :il n'y a plus de parti politique, le communisme est mort, c'est la fin des idéologies.

Ils ramènent la lutte politique que se livrent les classes sociales pour la défense de leurs intérêts opposés à la seule question électorale qui ne vise souvent que l'alternance des hommes au pouvoir, sans changer le contenu de classe de ce pouvoir et donc l'organisation de la société. En Guadeloupe, assimilation à la France oblige, nous sommes en pleine campagne pour les élections municipales. Pourdire vrai, la campagne fait rage dans les quartiers, les sections et les villes pour maintenir les maires en place ou pour les «déchouké». La Guadeloupe, en ce mois de mars 2014, ne parle et ne vit que des échos de la campagne électorale. Ce n'est pas une critique, car les élections qui permettent aux citoyens d'exprimer leur choix à travers le vote est une grande co nquête et sur tous les continents les travailleurs ont vu couler beaucoup de leur sang et de larmes pour arracher ce droit universel que la bourgeoisie voulait confisquer. Mais, les hommes et les femmes de conscience et qui ont une conviction savent qu'ils n'y a pas d'élections sans politique et qu'il ne peut y avoir de politique sans parti politique

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DES HOMMES DE CONSCIENCE SUR LES HAUTEURS DE BAILLIF

Sur les hauteurs de Baillif, précisément à Saint-Robert «grenier à vivre» de la Basse-Terre, une quinzaine de ces hommes et femmes se sont réunies, à la maison Danois Jean, pour parler politique. Ils ont parlé forcément des élections, sous l'angle politique bien sûr, mais, ils ont surtout parlé de faire de la politique. Parmi eux, des agriculteurs, des artisans, des ouvriers, des retraités, des femmes. Ils ont posé avec une lucidité incroyable, l'impérieuse nécessité de doter les travailleurs et la population de Baillif d'une organisation politique capable de défendre leurs intérêts et surtout, de développer l'idée que les Guadeloupéens doivent prendre en main leur destiné. Le Secrétaire Politique de la Région Communiste Sud-Basse-T erre, le camarade George Biques qui présidait la réunion, a présenté à l'assistance un rapport sur la situation politique en Guadeloupe et à Baillif, en posant la nécessité d'une organisation de lutte de classe : le Parti communiste, pour organiser la lutte des exploités et opprimés afin d e changer le système capitaliste. Après une discussion très nourrie à partir du vécu des participants, il appartenait au camarade Christian Céleste qui représentait avec le camarade Sabin Chipan, la direction du PCG, de Présenter les buts du Parti, ses statuts, son organisation, sa ligne politique. A la suite des précisions apportées aux questions posées par l'assistance, 10 personnes ont donné leur adhésion au Parti Communiste : 7 comme militants et 3 comme sympathisants. Ces nouveaux adhérents ont pris la décision de créer une cellule, organisation de base, qui a pris le nom de Albert Michel, ancien maire communiste de 1979 à 1977 à Baillif. Un bureau provisoire a été mis en place pour préparer la remise of ficielle de la carte du Parti aux militants avant la fin du mois de mai 2014. Ce bureau est composé des camarades : Emmanuel Thomas qui fait fonction de Secrétaire Politique ; Jean-Claude Siba et de Jean Danois. Le représentant de la direction du Parti a adressé ses félicitations aux dirigeants de la Région Sud du Parti qui, par leur persévérance dans le travail sont arrivés à cette création qui est le prélude à beaucoup d'autres dans cette région où les communistes ont joué un rôle important dans le passé. La soirée s'est terminée autour d'un sympathique «gueuleton» offert par la famille Danois et la Région Sud Basse-Terre.