La survivance de la petite menuiserie locale

A soixante-et-un ans, M. Marius Prudent et son épouse sillonnent les rues de Pointe-à-Pitre en vendant des bancs traditionnels qu'ils réalisent.

C' est, dit-il, pour ne pas se laisser abattre par l'oisiveté, mais aussi pour compléter la maigre pension qui leur permet de survivre par ces temps d'austérité.

Monsieur Prudent s'est spécialisé dans la petite menuiserie, et avec un petit investissement et beaucoup de passion, il réalise des petits bancs traditionnels. On se souvient qu'avant le déferlement des meubles de nos jours, les foyers n'étaient pas très meublés, mais le petit banc traditionnel avait très vite trouvé sa place, surtout dans les familles nombreuses.

Aujourd'hui, avec le développement culturel et une réappropriation de l'histoire guadeloupéenne, le petit banc traditionnel est en train d'amorcer un grand retour au fo yer . L'INSEE, un instrument de mesure de l'Etat, prévoit, qu'en 2030, le nombre de personnes âgées doublera. Donc, la petite entreprise de M. Marius Prudent aura de beaux jours devant elle. Le petit banc sert à nettoyer le petit jardin, mais aussi autour de la maison pour ceux qui n'ont plus la force des jambes.

De plus en plus on retrouve ce pe tit siège le long des routes, durant la périodedu tour cycliste de la Guadeloupe, ou encore dans les rassemblements de familles en plein air.

Le petit banc traditionnel de chez nous est facilement transportable, à pied ou en voiture.

Pour ceux qui souhaiteraient faire l'acquisition de cette petite merveille, ils pourront contacter M. Prudent au 0690 08 50 94 qui saura répondre à leurs attentes.

Ne dit-o n pas au pays que : «Tout travay ka nouri mèt ay é sé koulèv an toch ki pa gra !».