LE GRAND MARCHÉ TRANSATLANTIQUE Une menace pour tous les peuples de la planète

«Point n'est besoin de mitr ailleuse,de blindés pour asser vir les peuples. L a dette aujourd'hui fait l'affaire.Par l'endettement les états abdiquent leur souv er aineté ; par la faim qui en découle, les peuples agonisent etr enoncent à la liber té».Jean Ziegler

Le Fonds Monétaire International (F .M.I), la Banque Mondiale, l'Organisation Mondiale du Commerce (O.M.C), ces trois institutions créées par le système capitaliste tout puissant et imposées au monde par les multinationales de la finance et du commerce étaient largement suffisant pour soumettre, asservir les peuples du tiers-monde. «Les objectifs du Millénaire pour le développement 2000/2015» inventés par les pays capitalistes, se sont révélés être une gigantesque fumisterie, puisque n'ayant apporté la moindre once d'amélioration à la situation des pays du tiers-monde, censés être concernés par ces fameux «Objectifs». Le sort des peuples du Sud réglés celui des peuples du Nord n'allait laisserindif férentes, les multinationales de la finance.

C'est d'abord l'élaboration dans le plus grand secret de «l'Accor d multilatéral sur l'investissement» l'A.M.I, texte qui fut abandonné compte tenu de l'ampleur de la protestation populaire contre celui-ci.

La juriste américaine Lori Wallach écrivait à propos de l'A.M.I : «il faut remonter aux traités coloniaux les plus léonins pour trouver exposer avec autant d'arrogance dominatrice que dans l'Accord Multilatéral pour l'Investissement, les droits imprescriptibles du plus fort et les obligations draconiennes imposées aux peuples».

La Zone du libr e-échange appelé encore Le Grand Marché Transatlantique n'est autre qu'une nouvelle version encore plus contraignante plus pernicieuse que l'ancien A.M.I. «Quinze ans plus tard, voilà la copie de l'A.M.I qui souleva une vague de protestation sans précédent contraignant ses promoteurs à la remiser», écrit Lori W allach. Sous un nouvel habillage, «L'Accor d de partenariat Transatlantique pour le commerce et l'investissement»P .T .C.I, négocié le 13 février 2013 entre les Etats-Unis et l'Union Européenne, est une version modifiée de l'A.M.I. Il prévoit que les législations et réglementations en vigueur dans tous les domaines, des deux côtés de l'Atlantique, se plient aux normes du libre-échange établie par et pour les Grandes Entreprises européennes et américaines, sous peine de sanction commerciales pour le pays contrevenant, ou d'une réparation de plusieurs millions au bénéfice des plaignants. Rédigé en anglais uniquement, en cachette, hors de la connaissance des peuples et des députés européens eux-mêmes, Le Grand Marché Transatlantique est vendu comme une promesse de prospérité, créatrice de millions d'emplois. C'était déjà les arguments avancés pour vanter l'Accord de libre-échange entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique (ALENA) .

Vingt ans après, le rêve s'est transformé en cauchemar . Plus d'un million d'emplois aété détruit, les conditions de vie et de travail se sont dégradées, la répression à l'encontre des syndicats s'est amplifiée, la criminalisation des mouvements sociaux s'est accrue. C'est ce vers quoi veut nous entrainer «Le Grand Marché Transatlantique».

Cette oligarchie de féodaux sans foi, ni loi, ne recule devant aucune abomination pour imposer ses intérêts au mépris de la souveraineté populaire.

Les lobbies industriels européens et américains sont à la manœuvre. Il faut agir pour stopper la mise en place de cet Accord. Les citoyens et les élus doivent se mobiliser pour faire connaître les dangers du «Grand Marché Transatlantique».

La campagne électorale des élections européennes est l'occasion idéale pour mettre les peuples en garde, pour attirer l'attention des candidats sur la dangerosité, et les conséquences désastreuses que recèle «le Grand Marché Transatlantique» pour l'avenir des peuples.