A Pointe-à-Pitre : Des centaines de Guadeloupéens ont manifesté contre le génocide du peuple palestinien

La guerre déclarée dans la bande de Gaza aux Palestiniens par l'Etat d'Israël ne peut laisser indifférent quiconque qui a en horreur,les injustices, les massacres de femmes, d'enfants,de nourrissons, l'extermination de tout un peuple pour des intérêts mercantiles. C'est la raison pour laquelle,le samedi 26 juillet dans la matinée,plusieurs centaines de Guadeloupéens se sont donnés rendez-vous devant le Centre Culturel Rémi Nainsouta à Pointe-à-Pitr e à l'appel de vingt sept organisations syndicales, politiques et cultur elles pour réclamer l'arrêt immédiat des bombardements des Palestiniens dans la bande de Gaza.

S ous les coups de dix heures, le défilé a emprunté la rue Frébault, artère principale de la ville en scandant des slogans hostiles à la position du Président Français, François Hollande et à son gouvernement. Les manifestants ont dénoncé la position des autres gouvernements occidentaux qui cautionnent le génocide palestinien perpétré par l'Etat terroriste d'Israël. Les manifestants ont aussi dénoncé la guerre médiatique qui manipule les consciences, sponsorisée par les lobbies juifs.

Une halte a eu lieu devant la Sous-Préfecture de Pointe-à-Pitre avec l'intention de remettre au représentant de l'Etat français la motion qu'ont adoptée les vingt six organisations à l'occasion du meeting d'information du jeudi 24 juillet 2014 à la salle GeorgesT arer. Malheureusement, les portes de la Sous-Préfecture étaient closes. Les manifestants n'ont pas pour autant faibli d'ardeur , car ils ont pris la parole pour dénoncer le soutien implicite de l'Etat français et de son gouvernement dans le massacre des Palestiniens

. La CGTG, par la voix de son Secrétaire Général Jean-Marie Nomertin, a lancé un appel aux syndicats des travailleurs des pays occidentaux en les invitant à mener des actions visant à mettre en échec l'économie d'Israël comme ce fut le cas à l'aéroport de Tel Aviv à l'occasion d'un tir palestinien.

Après la prise de parole du Secrétaire Général de l'UGTG, Elie Domota, le défilé de solidarité aux Palestiniens victimes des bombardements des Israëliens s'est dirigé vers l'hôtel de ville de Pointe-à-Pitre, terme de la marche de protestation. A la place des Martyrs de la liberté, toutes les organisations qui ont signé l'Appel à la mobilisation, tour à tour, ont fustigé le génocide palestinien perpétré par Israël, lequel est considéré comme étant le bras armés des occidentaux. Les organisations réclament, comme un seul homme, la mise en place d'un véritable Etat palestinien, le respect et la mise en œuvre par Israël de toutes les résolutions déjà prises par l'O.N.U, (Organisation des Nations Unis) les seules conditions pouvant mettre fin à ce conflit qui gangrène la région. S'agissant de la remise de la motion aux autorités, ce n'est que le lundi 28 juillet que l'Etat, par l'intermédiaire de son représentant, M. Alain Marchi, Secrétaire Général à la Sous- Préfecture de Pointe-à-Pitre a pris connaissance de son contenu.

A la place des Martyrs et de la liberté jouxtant l'anneau brisé, toutes les organisations ont crié leur horreur à cette guerre.

Dans le classement des vingt puissances militaires, Israël figure à la 11ème place. Il est après le Japon et avant l'Italie et pourtant, il est en train de massacrer un peuple qui se défend pour la plupart à l'aide de jets de pierres au quotidien.

Un membre de Combat Ouvrier a invité les manifestants à tout mettre en œuvre pour faire débaptiser l'immeuble T sahal de la zone industrielle de Jarry , qui répond du même nom que l'armée israélienne, laquelle fait couler à flot le sang des Palestiniens. La représentante du syndicat FAEN/SNCL, Mme Marilyn Pirbakas-Groevius, est intervenue en qualité de mère et é

ducatrice qui souf fre en voyant à la télévision transporter les petites victimes de l'armée de Tsahal. Elle a lancé un appel aux femmes, à la résistance économique en sélectionnant les entreprises en Guadeloupe et ailleurs lorsqu'elles font leurs achats de manière à ne pas contribuer à armer les bras d'Israël.

L'Union des Femmes Guadeloupéennes, par la voix de sa Présidente, Mme Pauline Ibéné, a rappelé la mission de son organisation qui lutte pour la défense des droits et liberté pour toujours. Elle considère que c'est intolérable et que rien ne peut justifier le génocide du peule palestinien à Gaza par l'Etat d'Israël. Pour le Secrétaire Général du Parti Communiste Guadeloupéen Félix Flémin, la mobilisation est synonyme de solidarité avec nous-mêmes. Dans son intervention, Félix Flémin souligne que ce qui se passe en Palestine ne date pas d'aujourd'hui puisque cela a commencé il y a 60 ans déjà. Il rappelle que l'Etat d'Israël a été créé par les puissances occidentales et sert de bras armé à ces puissances impérialistes pour dominer, piller et accaparer les richesses des peuples. C'est, dit-il, pour cela que l'Etat d'Israël existe et que les Etats-Unis et les pays occidentaux lui portent un appui indéfectible. Pour marquer son engagement et celui de son organisation aux côtés des Palestiniens, M. Flemin revendique la posture d'être Palestinien car , affirme-t-il, nous faisons partie des peuples qui souffrent comme lesPalestiniens.

Le Secrétaire Général du PCG invite toutes les femmes et tous les hommes qui luttent pour les idéaux de justice et de liberté à se joindre à l'élan de solidarité pour poursuivre le combat dans les jours à venir. Rendez-vous a été pris avec les organisations pour réfléchir sur l'issue à donner à lamobilisation.

Beaucoup de ceux qui d'ordinaire se réclament aux avantgardes comme fervents défenseurs des droits universels de l'Homme et des libertés, comme les champions parmi les progressistes et les démocrates, ont manifestement brillé par leur absence dans cette première manche. Ne dit-on pas qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire ! A bon entendeur salut !