ABOLITION DE L’ESCLAVAGE Hommage aux AFRÈS

Tout le monde le sait, le mois de mai est considéré comme le mois de résistance, mais c’est aussi le mois où il y a le plus de commémorations.

C haque année, il y a des ren- dez-vous incontournables qui s’inscrivent dans la pérennité comme le rendez-vous sur le morne de la mémoire aux Abymes, les commémorations de Petit-Bourg, la marche du CIPN, le relais inter-entreprises, les manifestations organisées par l’Assemblée départementale. Le 27 mai au MACTe, il y avait un spectacle de danses, de chants, de musiques, de théâtre avec plusieurs partenaires. La manifestation était pilotée par le Kamodjaka. Bien d’autres col- lectivités et associations ont de leur côté marqué le coup. Il y a eu pléthore de manifesta- tions, mais aussi superposition ou noyade du 27 mai 67, alors que ce sont des histoires différentes même si elles ont un point com- mun, le même «maître». Ces deux commémorations pour- raient se tenir à date distinctes afin d’éviter que ne soit fait d’amal- games sur l’histoire.

La programmation de ces deux grandes manifestations à des jours différents permettrait aussi à tous ceux qui veulent y prendre part d’être au rendez-vous

. Il serait temps que tous les acteurs de la culture se concertent et pro- duisent un seul grand projet, rassembleur afin de susciter l’unité du peuple guadeloupéen tant nécessaire.