«ANTILLES SÛRETÉ GUADELOUPE» : Alerte avant la tempête !

Lundi 15 juillet, les salariés de la société aéroportuaire «Antilles Sureté Guadeloupe» ont dénoncé lors d’une conférence de presse, de graves dysfonc- tionnements dans la gestion du personnel au sein de l’entreprise et ont annoncé des initiatives qui seront prise tenant compte de l’attitude de la direction.

«A ntilles Sûreté Guade- loupe» créée en 2004, assure dans le cadre d’un appel d’offre, et d’une délé- gation de service public, la mis- sion de contrôle et de filtrage des passagers et des bagages pour la SAGPC (Société aéro- portuaire Pôle Caraï-be). Elle est gérée par M. Pierre Marie- Joseph, également mandataire de 6 autres sociétés, dont Placidom, sa société d’intérim. Les salariés dénoncent une utilisa- tion abusive de contrats en inté- rim au sein de l’entreprise pour assurer la mission en infraction au Code du travail quant à l’utili- sation du personnel intérimaire. Selon Jean-Marie Nomertin, Se- crétaire général de la CGTG (Confédération générale des travailleurs guadeloupéens), la société «Antilles Sûreté Guade- loupe» ne pouvant répondre en effectif au besoin de la mission fait appel de manière abusive à du personnel d’intérim prove- nant de la société Placidom, dont il est aussi patron.Seule- ment, ces mouvements de per- sonnel se font au mépris des règles les plus élémentaires, du Code travail, notamment, en ce qui concerne l’emploi du per- sonnel intérimaire : • Emploi d’intérimaires de longues durées, sans interruption. • Absence de la période de carence, c’est-à-dire, l’arrêt automatique du salarié pendant un tiers du temps travaillé entre deux contrats. • Remplacement d’intérimaires par d’autres intérimaires à tra- vers ces deux sociétés. Ces salariés qui ont tenu à dénoncer cette pratique, sont victimes de la réaction revan- charde de la direction pour avoir posé, faire valoir le droit à l’em- bauche, la transformation et la régularisation des contrats en CDI (Contrat à durée indétermi- née), dont une trentaine de salariés sont concernés. Pour le moment, le syndicat et les salariés sont au stade de commu- nication et d’échanges pour trou- ver une issue à cette situation pour le moins compliquée. Il va s’en dire qu’en d’autres termes, «le fonctionnement de l’aéroport Pôle Caraïbe risque de connaître dans les prochains jours, quelques remous si rien ne bouge favorable à cette situa- tion»a déclaré un des salariés.