La dengue : que faire pour éviter sa propagation ?

Le mardi 22 octobre 2019, a eu lieu la première réunion du Comité de gestion de dengue à l’initiative du préfet de la Région Guadeloupe et en lien avec la directrice générale la l’Agence régionale de santé (ARS). D’après les informations recueil- lies auprès de l’ARS, ces der- nières semaines, le nombre de cas confirmés ou probables de dengue connaît une évolution notable sur le territoire guade- loupéen et c’est précisément ce qui a motivé la tenue de cette première réunion avec les diffé- rents partenaires.

D’ après le préfet Philippe Gustin, l’objectif de cette réunion était de faire un point sur la situation épidémique et partager avec l’ensemble des acteurs soit institutionnels, com- me le rectorat ou le SDIS et les com- munes puisque ce sont elles qui sont en première ligne, sur les gestes à adopter pour empêcher la propagation de cette épidémie. Philippe Gustin souligne que la Guadeloupe n’est pas encore en situation épidémique. En revan- che, à Marie-Galante c’est presque le cas. Il est à noter, que pour gagner cette bataille contre la montre, il est nécessaire d’engager une lutte indi- viduelle. Chacun dans son environ- nement proche, et en particulier dans sa maison, doit mener la lutte contre les gites larvaires. La dernière grande épidémie de dengue date d’environ 10 ans avec plus de 4 000 cas. A ce jour, 198 cas sont répertoriés et ce, depuis le mois de juin. Le préfet recom- mande une extrême vigilance aux habitants pour éviter de tomber dans ce phénomène épidémique. Les autorités compétentes en la matière comptent beaucoup sur la collaboration de tous les médias pour faire passer le message pour éviter le pire car, la dengue tue. D’après les professionnels de santé, le moustique qui est vec- teur de cette dengue est diurne et en général se déplace sur une dis- tance très courte de 100 m. Donc, il faut se débarrasser de tout ce qui peut constituer des gîtes larvaires dans ce rayon. Il est conseillé d’utiliser des répulsifs pour chasser les moustiques.

des VHU a aussi été posée (véhi- cules hors d’usage), de même que les décharges sauvages et les décharges privées… Il faut donc vérifier les gouttières, les bâches, les citernes etc. Interrogé sur la réticence des gens à prendre le vaccin que recommande la Sécurité sociale chaque année, Mme Denux, pense que la vaccina- tion peut-être une solution pour diminuer au maximum la circulation du virus, sauf que ce vaccin doit être utilisé avec des précautions particu- lières. Il faut dit-elle, que les gens aient déjà été en contact avec un des virus de la dengue de manière à leur prodiguer ce vaccin. La directrice de l’ARS invite les personnes qui auraient de la fiè- vre, des douleurs articulaires, des maux de tête à consulter leur médecin, car la dengue malheu- reusement peut tuer. Enfin, les services de réanimation du C.H.U comme du C.H.B.T sont en alerte maximale pour prendre en compte ces cas particuliers. L’ARS travaille sur la mise en place de tests de diagnostics rapides dans le cas où la Guadeloupe serait en phase d’épidémiologie, ainsi, les services d’urgences pour- raient disposer de ces tests.