Le maire de Port-Louis, Victor Arthein L’ HOMMEDEL ’ ANNÉE

Victor Arthein, élu en 2014, a pris en charge une commune totale- ment sinistrée avec un déficit qui s’élevait à 6 273 001 euros… C’est un exploit, parce qu’il a réa- lisé cette performance en l’espace d’une man- dature. Il l’a fait sans écraser sa population sous le poids des impôts, sans ignorer les droits des employés munici- paux, sans brader le patrimoine communal.

La rédaction du journal Nouvelles Etincelles a désigné le maire de Port-Louis : l’Homme de l’année en Guadeloupe.

Il a en effet, accompagné par son équipe municipale, réalisé en 2019 un véritable exploit.

Dans un contexte où les élus sont sur la sellette, traqués par le contrôle financier pour cause de mauvaise gestion, vilipendés par les citoyens pour des faits de cor- ruption et de gabegies en tous genres, où on compte près de 30 communes sur 34 en déficit budgétaire, Victor Arthein a sorti sa commune du cercle des col- lectivités dont les budgets sont réglés par le préfet.

C’est bien la Chambre régionale des comptes qui annonce dans son avis n°2019-0172 que «les mesures de redressement prises par la commune de Port-Louis au budget de 2019 ont permis le retour à l’équilibre budgétaire au 31 décembre 2018, terme fixé par la Chambre».

C’est un exploit, parce qu’il a réalisé cette performance en l’espace d’une mandature. Il l’a fait sans écraser sa population sous le poids des impôts, sans ignorer les droits des employés municipaux, sans brader le patrimoine communal.

Pourtant, Victor Arthein, élu en 2014, a pris en charge une com- mune totalement sinistrée avec un déficit qui s’élevait à 6 273 001 euros soit plus de 90,38% des recettes de fonctionnement alors que la loi prévoit un écart de seulement 10%.

Avec l’honnêteté et le courage qu’on lui connaît, sans se retran- cher derrière les erreurs ou fautes de ses prédécesseurs, sans se livrer à aucune chasse aux sorcières, il a engagé avec détermination avec son équipe, le travail de redressement de la situation financière, en s’ap- puyant sur le projet communal sur lequel il a été élu.

Prenant appui sur sa longue expérience politique dans les rangs du Parti Communiste Guadeloupéen, de ses apti- tudes de gestionnaire des af- faires des collectivités publi- ques déjà démontrées tant au conseil municipal de Port-Louis qu’au Conseil régional de la Guadeloupe, il a mis en oeuvre, avec intelligence et rigueur, les recommandations de la Cham- bre régionale des comptes, sans jamais perdre de vue les intérêts supérieurs de sa ville et les conditions de vie de ses concitoyens.

Victor Arthein est l’homme de l’année, parce qu’il fait la dé- monstration que l’élu guadelou- péen n’est pas naturellement mauvais gestionnaire, champion des déficits, un profiteur.

Il montre qu’une autre gestion des collectivités est possible.

Une gestion basée sur la trans- parence, le respect des équili- bres des comptes, qui tourne le dos au gaspillage, au copinage, au respect du bien public, qui vise, avant tout, que le bien- être des citoyens.

Ces objectifs ne peuvent être atteints si les élus n’intègrent pas dans leurs missions, l’exigence de la moralisation de la vie publique.

Victor Arthein, qui a réussi cet exploit de sortir sa commune de la tutelle préfectorale en six ans, est un exemple parce qu’il est porteur de toutes ces qualités qui font des élus intègres et res- ponsables.

Nouvelle-Etincelles ne fait pas dans le culte de la person- nalité en faisant ce choix. Victor Arthein, en 2020, est vraiment l’Homme de l’année en Guadeloupe.