Dégager Macron et son aristocratie financière

Il est clair que le Président Emmanuel Macron ne recherche pas le compro- mis acceptable. Ce qu’il veut, c’est mener à bien la mission qui lui a été confiée quand on a fait de lui le Président de la France au service du grand capital…

La situation sociale en Gua- d eloupe se dégrade de jour en jour et les pers- pectives d’amélioration ne sont pas à l’horizon.

C’est ce même constat que l’on peut faire pour la France, sauf qu’ici nous supportons le supplément colonial.

Des secteurs vitaux sont impactés : terres et eaux «chlordéconnées» sans que des mesures de dépollu- tion, d’indemnisation, de suivi médical, soient envisagées pour tenter d’atténuer le préjudice humain, matériel et économique.

Nos jeunes cerveaux sont conduits à quitter le pays, sans réelles perspectives de retour. L’école en Guadeloupe est sacrifiée. La santé publique reste forte- ment préoccupante, suite au dépeçage planifié du secteur public, et ce n’est pas la perspective d’un hôpital flam- bant neuf à l’horizon 2003 qui peut cal- mer l’angoisse d’une population qui se sent de plus en plus vulnérable.

Les collectivités locales qui supportent des charges indues, connaissent de grandes difficultés financières, même si les exécutifs, par peur de mettre à nu, les carences de l’Etat, ne nous disent pas tout. Les impôts locaux deviennent de plus en plus écrasants. Le gouvernement Macron, en quête de recettes, ne cesse de pressurer les travailleurs aux revenus modestes, alors qu’il maintient et accentue les privilèges fiscaux accordés à ses amis, les nantis banquiers, haut patronat, affairistes qui délocalisent leurs profits dans les paradis fiscaux…

Après avoir détricoté les lois sociales issues du programme de la résistance et donné au haut patronat des moyens nouveaux pour dépecer les travailleurs, il s’en prend aux régimes de retraite par répartition, basés sur la solidarité.

Cette situation suscite légitimement la colère de tous ceux qui se voient spoliés et privés des moyens de vivre digne- ment quand ils arriveront à la retraite.

Les «gilets jaunes» ont ouvert la voie de la lutte contre toutes les injustices d’un gouvernement Macron au service des riches.

Depuis 2 mois, les travailleurs, toutes catégories confondues, se battent pour faire entendre raison à Macron. Mais il est clair que ce dernier n’a que faire des p ropositions des syndicats et de la volonté populaire. Il est frappant de constater son attitude démagogique- ment provocatrice et méprisante, qui joue avec les nerfs des travailleurs en grève et la souffrance de ceux qui subis- sent les conséquences de cette grève.

Il est clair que le Président Emmanuel Macron ne recherche pas le compro- mis acceptable. Ce qu’il veut, c’est mener à bien la mission qui lui a été confiée quand on a fait de lui le Président de la France au service du grand capital, de la famille Rothschild, des banquiers et assureurs, qui bai- gnent dans la haute finance.

Aujourd’hui, il faut comprendre que le projet porté par Emmanuel Macron n’est pas une réforme. C’est la casse complète des dernières dispositions qui assurent aux travailleurs une vie digne, au soir de leur vie. Ses agissements visent à briser la résistance de tous ceux qui luttent pour une vie meilleure.

Le dialogue avec lui est impossible. Il ne se soucie plus de sa popularité depuis qu’il a été élu Président de la Répu- blique. Emmanuel Macron est un ins- trument confectionné par la haute finance pour accomplir une mission idéologique précise : «parachever l’éta- blissement du nouvel ordre mondial» qui signifie : destruction des nations, de leurs cultures, de leurs politiques, et le vol de toutes leurs richesses.

Il poursuivra sa mission, car il n’est pas là pour être apprécié par le peu- ple qui l’a élu. Avec son «aéropage» de milliardaires au gouvernement, il continuera sur sa lancée.

Seule la volonté populaire coalisée pourra l’en empêcher, en le chassant du gouvernement. Il est donc nécessaire que cette volonté populaire s’organise rapidement en France, et sur tous les territoires encore sous tutelle française, pour rejoindre, sur la base de leurs propres préoccupations, celles des travailleurs français, aux prises avec le gouvernement Macron. Tous ceux en Guade-loupe qui ont soutenu Emmanuel Macron, et le soutiennent encore, doivent se ressaisir, avant qu’il ne soit trop tard.

La solution, aujourd’hui, c’est de dégager Emmanuel Macron et son aristocratie financière de la gouver- nance française.