Femme… Hommage… Anonyme
Femme, j’ai tant de choses à te dire, Qu’il me faudrait un livre pour l’écrire. Une vie ne suffit pas, et encore plus de temps, Car tu portes en toi tout ce que je ressens.
Femme tendresse, femme douceur, Femme tempête, femme douleur, Il me faudrait tout le dictionnaire Pour parler de toi, en rimes et en vers.
Tu es le commencement et la fin. Tu es l’aboutissement, soir et matin. Tu es l’émotion, la finesse, la vie. Tu es tout ce que je ne suis pas, je t’envie.
Tu es l’avenir de l’humanité, Car tu portes en toi l’éternité. Femme d’amour, tu donnes la vie. Femme de coeur, tu donnes l’amour.
Femme sensible, fragile, forte, J’attends tout de toi, ouvres-moi ta porte. Fais-moi une place dans ton coeur. Offre-moi tout de toi et plus encore.
Femme battue, maltraitée, Femme outragée, mal aimée, J’aimerais tant te protéger, Pour pouvoir tout te donner.
Femme courage, tu es admirable. Femme aimable, tu es remarquable. Tu es, parfois, imprévisible, charmante, Tellement troublante, émouvante.
Femme au regard si doux, si profond, Je me plonge dans tes yeux jusqu’au fond, Recherchant l’insondable, l’innommable. S’il t’arrive de pleurer, je me sens minable.
Femme, ces colères que je redoute, Lorsque tes yeux lancent des éclairs, J’apprécie pourtant, lorsque tu doutes, Ton émotion, quoi qu’il t’en coûte.
Femme, du fond de ma solitude, J’ai besoin de ta sollicitude, De ta douceur, de tes caresses, De ton affection et de ta tendresse.
Femme heureuse, complice de mes bonheurs, Femme amoureuse, tu supportes mes humeurs. Et lorsque surviennent orage et malheur, Tu gémis, tu souffres… pire tu pleures.
Femme tu me désarmes, Alors je rends les armes. Sans toi je l’avoue, je ne suis rien. Tu le sais, de toi j’ai tant besoin. Dis-moi encore qui es-tu ?
Oui, dites-nous encore qui vous êtes ? Je crois que c’est ce qu’il y a de mieux à faire, laissons-les ! Laissons les femmes nous s’ex- primer, laissons les femmes penser et vivre leur vie, lais- sons les femmes s’épanouir. Car comme le disait Louis Aragon dans son oeuvre Le Fou d’Elsa, «L’avenir de l’homme est la femme».