8 MARS : La Journée Internationale des Femmes

Le combat pour améliorer le sort des femmes et le respect des droits humains est long et épuisant. Mais, partout, les femmes de toutes conditions sociales : militantes, avocates, soignants, étudiantes mettent leur vie en péril, se battent pour défendre leurs droits et l’humanité.

T ordons le coup une fois pour toutes, à toutes tentatives de vider le 8 mars de son his- toire et de de son objet.

Le 8 mars n’est ni la Saint- Valentin, ni la Fête des mères, ni la Journée de la «femme». Ce n’est pas le jour où on offre la rose.

La Journée Internationale de la Femme puise ses racines dans les luttes me- nées par les femmes de- puis des siècles pour l’éga- lité, la justice, la paix et le développement.

Cette journée est née du mouvement syndical des femmes aux USA, devenue Journée Internationale des Femmes en 1910 sur pro- position de la Communiste Clara Zetkin, elle est offi- ciellement reconnue par les Nations Unies en 1975, qui l’a fixée au 8 mars de chaque année.

Cette journée du 8 mars est toujours dans la filiation des luttes à son origine car, les femmes sont confrontées à de nombreux obstacles tout au long de leur vie, mais la plus part demeure souvent invisible.

Elle n’est pas seulement la Journée Internationale des Droits des femmes, comme le pouvoir d’Etat français sous influence des socialiste, dans les années quatre- vingt a décidé de l’orienter avec l’arrière-pensée de couper cette journée de son rapport aux luttes des femmes pour tous les droits humains.

Mais, l’ampleur des manifes- tations annoncées partout en France et dans le monde montre qu’ils n’ont pas atteint leur objectif.

Le combat pour améliorer le sort des femmes et le respect des droits humains est long et épuisant. Mais, partout, les femmes de toutes conditions sociales : militantes, avocates, soi- gnants, étudiantes met- tent leur vie en péril, se battent pour défendre leurs droits et l’humanité.

Dans la continuité des enga- gements de femmes histo- riques comme Olympe de Gourgues, Gerty Archi- mède, la révolutionnaire argentine Tamara Bunke morte en Bolivie aux côtés du Che, des nouvelles géné- rations reprennent le flam- beau comme la jeune pales- tienne de 17 ans Ahed Tamini, la Guadeloupéenne Nathalie Minatchy, la Suédoise Greta Thunber qui à 16 ans défi les puissants du monde pour sauver la pla- nète, et font sonner cet appel des femmes du monde entier : RESISTONS POUR VIVRE, MARCHONS POUR TRANSFORMER !