DECLARATION DE LA FSM (Fédération Syndicale Mondiale) SUR LA PANDEMIE DE CORONAVIRUS AUCUN TRAVAILLEUR NE DOIT PERDRE SON EMPLOI !

La Fédération Syndicale Mondiale, au nom de ses 100 millions de membres dans le monde entier, exprime son soutien aux travail- leurs de tout le monde, qui sont confrontés à des conséquences sur leur santé et risques contre leurs droits du travail, à cause de l’épidémie de coronavirus qui maintenant enregistre un grand nombre de cas et de décès.

Nous exhortons les gouvernements à prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour assu- rer la vie et la santé des travailleurs, ainsi que la protection de leurs droits du travail.

Notre grande famille syndicale de classe souligne la contribution héroïque des travailleurs et scienti- fiques de la santé, dans les hôpitaux et autres services, qui s’efforcent de protéger la vie des travailleurs et de tout le monde, dans des conditions épuisantes et dans des systèmes de santé pauvres et inadéquats.

Nous constatons les très grandes lacunes dans les systèmes de santé enraison des politiques de sous- financement et de commercialisa- tion par les États, qui ne considè- rent pas les soins de santé et la prévention comme un droit uni- versel mais comme une marchan- dise générant des profits immenses pourles industries de la santé et les industries pharmaceutiques. Les structures de santé miséra- bles et même inexistantes dans des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine exposent les travailleurs à une grave menace à cause de la pandémie.

Les travailleurs ne doivent pas payer les conséquences de l’épidémie de coronavirus sur l’économie mon- diale, avec des licenciements dans des secteurs comme le tourisme, le travail à domicile ou des horaires de travail encore plus flexibles.

Nous demandons :

1. Embauche des docteurs et infir- miers permanents ainsi que la créa-tion de nouvelles structures de santé publiques.

2. Tous les services publics doi- vent être entièrement équipés du matériel de désinfection et protection, fourni gratuitement par l’État à la population.

3. Des jours de congé supplé- mentaires avec pleine rémuné- ration et assurance doivent être garantis aux : • Travailleurs malades. • Travailleurs obligés de s’abstenir de leur travail à cause de mesures préventives d’urgence. • Ceux qui doivent s’occuper d’un enfant malade ou d’un membre âgé de leur famille. • Ceux qui doivent rester avec leurs enfants à la maison, en rai- son de la fermeture préventive des écoles et des crèches.

4. Mesures de protection substan- tielles et adéquates dans tous les lieux de travail.

5. La spéculation des multina- tionales et des monopoles contre les couches populaires doit être écrasée.

Dans l’ère du développement et du progrès technologique rapide, il y a toutes les possibilités scienti- fiques et productives de faire face efficacement aux épidémies et de protéger les peuples. Au lieu de cela, les travailleurs et les couches populaires souffrent des consé- quences du système capitaliste sauvage et sont exposés à des risques contre leur propre vie et la survie de leurs familles.

Nous exigeons que tous les États, gouvernements et Organisations Internationales prennent sans délai des mesures complètes et substan- tielles pour la prévention contre l’épidémie et la protection de la santé et de la vie des travailleurs et des peuples, ainsi que pour la pro- tection de leurs droits du travail contre l’effet des mesures qui sont annoncées.Solidarité Internationale PCF LE SECRÉTARIAT