CORONAVIRUS : Le moment est à la responsabilisation de chacun d’entre nous !

Le coronavirus, vecteur du Covid-19, ne nous a pas épargnés, et nous ne sommes pas en mesure de le détruire. Alors que faire, sinon chercher, par tous les moyens, à nous protéger ? Nous protéger de ce virus, c’est, avant tout, ne pas nous trouver à sa portée. C’est, éviter de le rencontrer.

Le bon sens nous com- mande donc de prendre les mesures d’hygiène qui répondent précisément à son mode de transmission et, surtout, «de rester chez nous», pour éviter d’être en contact avec lui directe- ment à travers un porteur qui s’ignore ou une personne déjà contaminée, mais se dire aussi : «il ne passera pas par moi».

RESTER CHEZ SOI, en ce moment, reste la seule parade qui vaille, compte tenu de notre situation actuelle. Il faut s’y plier, sans état d’âme. Cependant, le confinement au domicile ne peut être total pour tout le monde.

Il faut une permanence dans l’exer- cice de certains métiers qui permet- tent de soigner les malades, de les transporter, de nourrir la popula- tion, de répondre aux besoins qui s’avèrent indispensables et urgents. Le drame vient du fait que ceux qui sont astreints à travailler ne dispo- sent pas toujours des moyens pour se protéger : masques et vêtements de protection, solution hydro- alcoolique en quantité suffisante.

Ces travailleurs en première ligne sont donc en danger, et cela consti- tue une aggravation du risque encouru par la population. Le Président Emmanuel Macron, a martelé que nous sommes en guerre... Mais, nous sommes en guerre sans armes, face à un ennemi invisible et hautement pro- lifique, qu’il a laissé délibérément nous envahir. Que devons-nous faire ? Nous devons puiser dans nos ressources culturelles, notre rési- lience, pour résister à la vague, et nous préparer à rebondir. Oui, rebondir et avec force !

Boostons nos défenses naturelles à l’aide des «rimèd razié» de nos grands-parents. Ils ne vont pas nous guérir mais, ils nous permettront, à coup sûr, de résister.

Profitons de ces jours de confine- ment pour nous entretenir avec nos enfants, pour échanger, dis- cuter, jouer en famille, pour vivre différemment, apprendre à se contenter de peu quand la situa- tion l’exige. Bricolons, faisons du neuf avec du vieux.

Essayons de faire de cette situation imposée, un moment de retour sur nous-mêmes, sur nos pratiques, sur les aléas de la vie ! Profitons pour développer notre créativité et notre capacité de résilience.

Utilisons aussi ce temps de confine- ment pour exercer notre réflexion sur la marche de notre société et sur la gestion de notre pays.

Analysons avec beaucoup de luci- dité les informations que nous recevons en ce moment. Elles sont pléthoriques et souvent dou- teuses, mais il y a des enseigne- ments à en tirer.

Posons-nous la question de la cré- dibilité des discours tenus par ceux qui dirigent la France et ceux qui gèrent la politique de la France dans notre pays.

Interrogeons-nous sur l’omni- potence du représentant de l’Etat dans un contexte de décentralisation avancée ! Sur le silence assourdissant de nos élus dans un contexte aussi anxiogène pour la population.

Ouvrons les yeux sur la fragilité qui s’attache au secteur du tourisme, au regard des aléas naturels et autres accidents de la vie.

Faisons l’effort d’appréhender, mêmeglobalement, l’impact de cette pandémie sur les pays touchés, et particulièrement sur le nôtre.

Réfléchissons, sur la nature et l’inefficacité des décisions prises par le chef de l’Etat concernant la gestion du risque épidémiolo- gique et aussi sur le crédit que nous devons accorder au contenu doucereux de ses récentes décla- rations officielles.

Passons au crible de notre discerne- ment les annonces qu’il a faites et les intentions qu’il affiche.

Dans tous les cas, nous devons être forts, résilients, courageux ! Gardons la lumière allumée !