Quelles leçons tirer de la situation que nous vivons ?

Les semaines de confinements dues à ce virus qui fait trembler le monde ont certainement permis aux citoyens de mieux comprendre les techniques de mensonges et de non-dits de ces gouvernements capitalistes qui prétendent régenter jusqu"à l"intimité la vie des peuples.

Oui, on souffre de malnutrition dans les bidonvilles du Kenya ou d"Haïti, mais on peut avoir faim aussi à New-York ou à Paris.

Oui, on peut survivre à la malaria, à Ebola, au sida, ou à la rougeole en Afrique et, malgré cela, constituer des populations jeunes, mais comment comprendre que des pays riches comme les USA, la France, l"Italie, aient été incapables d"organiser la protection sani- taire de leur population et comptent de milliers de morts.

Oui, on peut, comme les peuples palestiniens, cubains, vénézué- liens, souffrir d’embargos des USA depuis des décennies et résister grâce à la conscience patriotique et à la solidarité des peuples frères. Mais quel étonnement quand les arrogants sous-marins et porte- avions qui sillonnent toutes les mers du monde ont dû regagner leurs ports pour y faire soigner leurs équipages malades du Covid- 19, comme le sont les habitants des favelas du Brésil ou de Quito.

Oui, on peut, à coups de millions de dollars dans les firmes d"Allemagne, des USA, s"activer pour avoir l"orgueil d"être les pre- miers à trouver un vaccin miracle et gagner des milliards, mais la bio- diversité chez les peuples dits pauvres, habitués depuis des millé- naires à se soigner grâce aux plantes dont ils ont appris les secrets, peut aussi faire des miracles.

Alors, quelles leçons tirer de ce que nous vivons depuis des mois ? Comment vont se relever tous ces pays dont l"écono- mie basée sur l"argent, le pillage et l"occupation militaire du tiers-monde est en panne sèche ? Nul ne le sait, mais on se doute qu"ils feront tout pour que le système perdure.

On sent déjà l"odeur des armes et on voit venir Les risques de guerre qui sont toujours une option du capitalisme pour résoudre ses crises.

Ici, en Guadeloupe, les élus et les leaders des partis politiques sont- ils capables et surtout sont-ils armés idéologiquement pour mesu- rer l"immensité des chantiers qui les attendent, l"eau dont on doit refaire tout le réseau, le chômage qui s"accentuera, les cyclones à venir, les écoles à rebâtir aux normes sismiques, les sargasses qui nous envahissent, et l"argent qu"il faudra trouver, alors que les taxes et octroi de mer et autres aides de l"Etat sont en diminution.

Quel avenir après le Covid-19 ? C’est à nous de le construire ici et maintenant !