Hommage aux communistes disparus !

C' est l'occasion pour les communistes guadeloupéens de se recueillir devant la stèle érigée au cimetière de Pointe à Pitre à l'endroit même où reposent les restes de trois de nos valeureux camarades, dont le camarade Siméon Pioche, figure emblématique de la lutte des communistes guadeloupéens, contre la rapacité des usiniers, et leur exploitation féroce des travailleurs de la canne. Cette stèle élevée à la mémoire de tous les communistes disparus, symbolise l'attachement du Parti Communiste Guadeloupéen au respect de tous ses militants, hommes et femmes, des plus humbles aux plus illustres, qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour défendre un idéal de justice sociale, de paix et de frater nité. Jeudi dernier, une forte délégation de militants et sympathisants s'est rendue au cimetière, et selon un cérémonial sobr e mais bien étudié et sur un fond musical de circonstance, s'est recueillie devant la stèle, avant d'écouter le discours du secrétair e général Félix Flémin

. Un discours tonique, rendant un hommage appuyé à nos chers disparus, mais surtout, nous invitant à suivr e leur exemple, pour porter encore plus loin et plus haut, le combat des communistes pour transformer notre société guadeloupéenne, la rendre plus juste, plus équitable et plus prospèr e pour ses enfants. Cette commémoration s'inscrit dans la préparation de notreXV e Congrès. Un Congrès qui doit permettre un renforcement quantitatif et qualitatif de notre instrument de lutte.Notr e ambition c'est toujours de «Construire un Parti Communiste de notr e temps, en capacité théorique et organisationnelle, de prendr e toute sa place dans la lutte pour la libération des travailleurs, et l'émancipation politique du peuple guadeloupéen». D'où l'appel à la mobilisation, lancé avec gravité par leSecrétair e général dans ce lieu symbolique qui rappelle l'effort constant du militant, son engagement concr et, toujours en phase avec ses idées, son amour pour son pays et pour son pr ochain. Le meilleur hommage, a-t-il dit, que nous puissions leur rendre c'est de continuer le combat qu'ils ont commencé, mais avec encore plus d'ar deur , plus d'abnégation, plus de pédagogie, pour faire triompher notre proposition d'AUTONOMIE dans le pays. Les visages graves, des yeux mouillés, laissaient penser que le message avait remué bien des souvenirs, mais avait aussi revigoré les cœurs et, c'est imprégnés d'une volonté de vaincr e toutes les dif ficultés pour faire «GAGNER LA GUADELOUPE», que les participants se sont séparés après une INTERNATIONALE entonnée avec la gor ge nouée, mais qui peu à peu, a fait vibrer le cimetière. HONNEUR ET RESPECT A NOS CAMARADES DISPARUS !