Nous sommes fiers !

P résentant les résultats de la recherche menée avec le docteur en Chimie, Damien Bissessar, pour trouver un médicament pouvant contrer le virus de la covid-19, le docteur Henri Joseph, fondateur du laboratoire Phytobôkaz a déclaré : «Je suis fier d’être Guadeloupéen. Aujourd’hui, la planète entière devra compter sur la Guadeloupe».

Oui, il a raison d’afficher la fierté d’être fils de cette terre de Guadeloupe, petite île de la Caraïbe, et d’offrir au monde une découverte capitale tirée de notre pharmacopée, au moment où les grandes nations qui prétendent détenir le monopole de l’intelligence et de l’industrie pharmaceutique, s’encanaillent dans une relation incestueuse entre la science et l’argent.

Nous, à Nouvelles-Etincelles, qui dans un de nos numéros avons élu le docteur Henri Joseph, «l’homme de l’année», sommes, avec tout le peuple guadelou- péen, fiers de la découverte de nos deux scientifiques. Dans le silence de leur laboratoire, hors des cirques médiatiques des docteurs et scientifiques de pla- teaux de télévision, les docteurs Henry Joseph et Damien Bissessar ont mobilisé leur intelligence et leur savoir scientifique pour extraire d’une de nos plantes endémiques, le «Zèb a pik», une molécule capable d’inhiber la réplication du virus covid-19. Ils ont investi une voie originale, endogène, totalement diffé- rente de celle empruntée par les laboratoires industriels engagés dans une course folle et concurrentielle pour produire des vaccins.

On savait, par expérience, que cette découverte n’allait pas faire sauter de joie les laboratoires, les scientifiques, les politiques français, qui ne voient dans la pandémie qu’une opportunité pour rafler les fonds publics. Que l’on se rappelle comment ils ont «dépecé» un des leurs : le docteur Didier Raoult !

Dès l’annonce publique de la découverte des scientifiques de Phytobôkaz, ils ont commencé à développer hypocritement leur communication de barrage pour tenter de minimiser l’importance de cette découverte, voire à mettre en doute sa valeur scientifique. Mais, ils vont avoir du mal à invalider les éminents chercheurs que sont les docteurs Henri Joseph et Damien Bissessar sur le terrain du savoir ancestral qui apporte un plus à leur savoir scientifique.

Les scientifiques français, qui ont passé leur temps à cautionner les errements poli- tiques des gouvernements d’Emmanuel Macron, ont la gueule de bois parce qu"ils n’ont rien créé, rien produit, pour stopper la progression du virus. Nous sommes convaincus que, passé le stade du Brevet, les travaux de recherche clinique seront conduits, et un médicament sortira du laboratoire Phytobôkaz pour servir la santé humaine à l’échelle du monde. Oui, la planète devra compter avec la Guadeloupe !

Mais, pour nous, cette découverte s’inscrit dans une démarche et une vision qui conduisent, depuis des années, le docteur Henry Joseph dans un mariage intel- ligent de la science, de la nature et de nos valeurs ancestrales, à faire prendre conscience à notre peuple que nous avons sur ce territoire exceptionnel que nous habitons, des richesses exceptionnelles pour nous construire une vie qui n’aurait rien à envier au monde.

Après avoir exposé dans le «grand forum citoyen» tenu au Conseil régional que : nous sommes la seule zone de réserve mondiale de la biosphère ; nous avons des plantes pour nous nourrir ; des plantes pour nous soigner ; des légumes ; des noix et des graines ; des fruits ; du bois pour nous loger, le docteur Henry Joseph a affirmé cette vérité qui a dû réveiller la conscience de plus d’un : «Si le bateau n’entre pas, on est sauvé». Cette seule phrase a effacé plus de quatre siècles, de colonisations, d’esclavage, de mensonges, de violences, de racismes, ayant pour seule finalité de nous inoculer cette idée méprisable que ceux qui ont irrigué cette terre de leur sang ne sont rien, n’ont rien, condamnés à rester toute leur vie des dominés et des dépendants.

Une seule phrase qui nous appelle à nous approprier notre pays, ses richesses et ses atouts ; à nous mettre debout en position verticale, à la hauteur de tous les hommes.

Une seule phrase qui nous invite à oser le défi de la libération humaine. Nous sommes fiers de la réussite de nos deux chercheurs. Mais nous serons encore plus fiers lorsque nos actes feront écho à l’appel qui nous est suggéré : l’heure de nous-mêmes a sonné