1 ère Agence régionale de la biodiversité dans les Outre-mer

Le vendredi 07 mai 2021, le préfet de Guadeloupe Alexandre Rochatte a procédé dans l’hémicycle du Conseil régional à Basse-Terre, à la mise en place de la première Agence régionale de la biodiversité en Outre-mer.

C’ est la conseillère régionale Sylvie Gustave-dit-Duflo qui a été pressentie et élue à l’unanimité pour présider cette nouvelle structure. D’après le prési- dent de la Collectivité régionale, Ary Chalus, Sylvie Gustave-dit- Duflo s’est beaucoup investie pour faire avancer ce projet, par consé- quent, c’est tout naturellement qu’elle a été choisie par ses pairs.

Le champ d’intervention de l’Agen- ce régional de la biodiversité des îles de Guadeloupe (ARB) s’inscrit dans les champs de mission de l’Office française pour la biodiver- sité(OFB). Lors de l’installation du con-seil d’administration, la feuille de route de l’ARG-IG a été adoptée à l’unanimité et se décline en 7 axes :

- Améliorer et mettre à disposition la connaissance de la biodiversité.

- Mise en oeuvre des schémas et plans nationaux sur la biodiversité.

- Appui technique et financier, conseil et expertise à destination de l’ensemble des acteurs (collectivi- tés, entreprises, citoyens, associa- tions de protection de la nature).

- Formation, information, sensibili- sation, pédagogie et mobilisation citoyenne.

- Appui à la gestion des espaces et des espèces.

- Accès aux ressources génétiques et juste partage des avantages.

- Coopération interrégionale et actions d’internationalisation.

Dans son discours, Ferdy Louisy, président du Parc nationale de Guadeloupe a parlé d’une néces- saire mutation des consciences en faveur de la biodiversité.

Dans cette démarche, sont pointés du doigt à la fois les décideurs poli- tiques donc les élus mais particuliè- rement la population.

Cette mutation est réelle dit-il, elle est progressive et avance bien parce que le travail d’éducation à l’environ- nement, de pédagogie, l’engage- ment du monde de l’Education nationale, l’engagement de la société civile à travers les associa- tions naturalistes sont des facteurs importants pour favoriser un pro- grès sensible et notable de cette mutation des consciences. Parmi les leviers possibles, il y’a dit- il, d’abord l’ARB-IG, le Parc national, le programme d’éducation à l’envi- ronnement et au développement durable du rectorat.

C’est aussi ce travail qui est fait par les associations qui militent et qui aujourd’hui font prendre conscience que tous ces chan- gements climatiques ont des conséquences sur la santé.

L’environnement et la santé sont des sujets qui peuvent mobiliser et rassembler. Si rien n’est fait on se dirige petit à petit vers la disparition de l’être humain à l’échelle planétaire.