Yvelise Boisset ne sait rien du communisme !

«Les vérités qu’on aime le moins à entendre sont celles qu’on a le plus d’in- térêt à savoir». Proverbe chinois

On est tenté de dire sans vouloir la dénigrer, en reprenant cette intercession de Jésus de Nazareth, en faveur de ceux qui l’ont crucifié sur la croix : «Père, pardonne-les, ils ne savent pas ce qu’ils font».

En cherchant à disqualifier Camille Edouard candidat aux élections départementales parce qu’il est communiste, Yvelise Boisset de Canal 10 ne sait pas ce qu’elle dit, elle ne sait pas ce qu’elle fait.

Mais, faut-il, comme le Nazaréen, lui pardonner sa bêtise gratuite. L’inculture politique n’explique pas tout. A la manette d’une émission politique «vedette» depuis plus d’une décennie, elle a eu le temps d’apprendre, de se familiariser avec les grandes idées politiques qui structurent la société.

Mais, comme dit le proverbe chinois, il y a des vérités que certains n’ai- ment pas entendre. C’est le cas d’Yvelise, non pas, parce qu’elle a une idée élaborée, une conviction forte mais tout simplement comme beaucoup d’autres dans son milieu de l’information, elle est sous l’emprise de la pen- sée unique, de l’idéologie dominante.

Plus de trente ans après la saillie des orphelins du tsarisme, des philosophes négationnistes héritiers des bourgeois des forges qui avaient choisi le camp d’Hitler contre le communisme, des défroqués de la faucille et du marteau, les illusions d’avoir sauvé le monde du péril rouge se sont noyées dans la barbarie capitaliste.

Alors que partout sur la planète des millions d’hommes et de femmes, des jeunes se lèvent et se battent pour retrouver les chemins de l’émancipa- tion dans un monde débarrassé des crimes de l’impérialisme, notre Yvelyse en est encore à la mort du communisme.

Intoxiquée par la pensée unique, elle ne voit pas l’immense succès du communisme dans son environnement. Elle reste hermétique aux prouesses de la révolution cubaine, aveugle à la présence communiste au Venezuela, au retour de Lula au Brésil, de Morales en Bolivie. Elle ne comprend même pas la portée politique du changement de généra- tion à la direction de la révolution cubaine.

Que sait-elle de la Chine communiste qui sera dans moins de temps qu’on ne le croit, la première puissance mondiale ? Faut-il lui parler de la Corée du Nord, du Laos, du Vietnam qui, malgré les difficultés, affi- chent leur position de pays communiste et de tous les communistes qui, comme en Inde, en Afrique du Sud, au Venezuela, au Népal, par- ticipent au gouvernement de leur pays.

Non, Yvelyse, le communisme est toujours une idée neuve qui nourrit l’as- piration des hommes à une nouvelle humanité.

Hommage du vice à la vertu, tu as été obligée de manger ton chapeau en reconnaissant que les idées et les propositions portées en Guadeloupe depuis 74 ans par les communistes, sont reprises aujourd’hui par une majorité de Guadeloupéens.

Le Parti Communiste Guadeloupéen est donc bien vivant, car aucune copie ne pourra remplacer l’original.