COVID-19 : DERNIÈRES MESURES

D e répit en répit, de confinement en décon- finement, de couvre-feu plus ou moins drastique en liberté de circulation, la situa- tion sanitaire en Guadeloupe, comme ail- leurs, n’arrête pas de déstabiliser.

Jeunes et vieux, travailleurs comme chô- meurs, commerçants et autres profession- nels, tous scrutent le ciel de la pandémie, d epuis le 19 mars 2020, en regrettant qu’absolument personne ne puisse pronos- tiquer, qu’à telle date, tout redeviendra comme avant la date fatidique du premier confinement, lorsque «la guerre a été décla- rée»par le Président de la République Emmanuel Macron.

Outre ces dispositions, des mesures dites b arrières ont été rendues obligatoires ou fortement conseillées : gel hydroalcoolique, distanciation physique allant jusqu’à inter- dire les accolades ou les embrassades, vacci- nation. Rien n’arrive à bout jusqu’ici du «démon» invisible, le SARS-Covid-2, coro- navirus responsable du covid-19.

Et pourtant, ici comme ailleurs, beaucoup de scientifiques ou d’incultes, s’attachent à empêcher que chacun prenne sa position en toute responsabilité, parce que des mesures, telle la vaccination, ne sont pas (pas encore) obligatoires

. Fort heureuse- ment, car, l’incertitude pèse encore sur l’ef- ficacité et la non dangerosité des vaccins disponibles à ce jour.

Cependant, en jouant au «sachant» ou au devin pour créer un sentiment de panique et pousser à refuser le vaccin, est-ce hon- nête et raisonnable, quand les risques encourus en cas de contamination sont avé- rés par le constat de morts et d’hospitalisés ? Ne serait-il pas plus honnête de laisser à chacun la liberté de décider, en son âme et conscience, et ne pas courir le risque d’être à l’origine d’un mort de plus ? Alors, oui, chacun doit prendre ses responsabilités jusqu’au bout. Libre à chacun de refuser de se faire vacciner.

Cependant, il serait aussi plus cohérent et même plus honnête de signer qu’on refuse le vaccin et qu’on ne veut pas non plus, en cas de contamination, occuper la place d’un malade qui attend depuis plusieurs mois pour être opéré, par exemple d’un cancer, sa seule voie salutaire.

En attendant, les informations diffusées par les autorités sanitaires à la date du 09 juin 2021 en étant plus allégées, ne per- mettent pas de voir le bout du tunnel, pour le moment.