Point sur le CHU

Malgré toutes les pressions exer- cées sur le personnel du CHU (centre hospitalier universitaire) de Pointe-à-Pitre, par le direc- teur général Gérard Cotellon, le personnel qui est contre l’obliga- tion vaccinale poursuit contre vents et marées la mobilisation.

A l’appel des syndicats le 16 octobre dans le parking du CHU, ils n’étaient pas nom- breux à avoir répondu, car ils doi- vent dans le même temps faire feu de tout bois, sur les différents piquets de grève, mais aussi à la res- cousse de tous ceux qui se sentent menacés d’une manière ou d’une autre par leur direction.

Pour pallier aux absences du per- sonnel grévistes au service psychia- trie du CHU, la direction de l’hôpital envisage de procéder au transfert des malades vers l’hôpital de Montéran à Saint-Claude.

C’était sans compter avec la déter- mination des salariés affiliés à l’UTS-UGTG qui se trouvent sur les deux pôles. Cette volonté de réu- nification de la psychiatrie ne date pas d’aujourd’hui, puisqu’en fé- vrier 2019, les salariés syndiqués à l’UTS-UGTG s’y étaient ferme- ment opposés. En plus, ils pro- testaient contre le manque d’ef- fectifs, et dénonçaient par la même occasion les conditions de travail qu’ils estiment péni- bles et dangereuses à l’intérieur de l’établissement

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Comme au CHU de Pointe-à-Pitre, il y a une partie du personnel de Montéran qui se dresse contre l’obligation vaccinale et le fait savoir en tenant un piquet de grève à l’entrée de l’établissement.

Loin de s’essouffler, la mobilisa- tion contre l’obligation vacci- nale se poursuit plus que jamais à travers les communes de Guadeloupe.

Le samedi 16 octobre, ce sera pas moins de trente organisations syn- dicales, politiques et associatives qui sont attendues dans la ville de Baie-Mahault pour crier haut et fort leur refus à la dictature sanitaire que veut imposer le gouvernement.