Seule la lutte paie : «Résister c’est créer !»

Après l’affaire du chlordécone où le Président Macron avait déclaré qu’il n’y avait pas de lien avéré entre le cancer de la prostate et le chlordécone, que l’insecticide n’était pas cancérigène, une forte majorité de la population ne fait plus confiance à la parole de l’Etat.

D epuis mars 2020, le monde est englué dans une pandémie et la Gua- deloupe n’y échappe pas. Cette crise sanitaire liée au covid-19, s’est accentuée par des décisions prises à tâtons, plus politiques que sanitaires, au point qu’au- jourd’hui on se retrouve sur un volcan prêt à exploser. Des mil- liers de foyers et ménages se trouvent au bord du gouffre. La famille est disloquée.

Nous sommes sortis d’un état de «démocratie» pour passer à un état autoritaire, frisant avec la dictature, bafouant toutes les lois et conventions européennes ratifiées par l’Etat français.

En France, comme dans les autres possessions françaises, les peuples se soulèvent contre les mesures scélérates prises par le Gouvernement Macron/Castex dans le cadre de la santé.

Pour y faire face, les organisa- tions syndicales locales ont bien compris que ce combat ne se limite pas aux seuls syndicats et qu’il fallait rassembler tous ceux qui partagent les mêmes opi- nions, sous une même bannière.

Il s’agit de s’opposer ensemble à la politique d’austérité, de régres- sion sociale, de démantèlement de la société que mène le Gou- vernement français pour faire payer aux travailleurs et aux couches populaires, le prix de la crise du système capitaliste et sauver la mise de la bourgeoisie capitaliste et les grands labora- toires pharmaceutiques.

Les salariés sont mobilisés pour défendre leur liberté, à l’image des luttes menées par Ignace, Delgrès, Solitude et bien d’autres. Ils ne doivent pas céder aux chan- tages, aux menaces, au renonce- ment, ni au repli, ni aux difficultés de tout ordre auquel ils doivent faire face au quotidien.Tous les scientifiques, pro-vax ou anti-vax sont unanimes à recon- naître que le vacciné doit conti- nuer à respecter les gestes bar- rières, dont le port du masque, se laver les mains et garder une cer- taine distance par rapport aux autres. Etant vacciné, on est pro- tégé seulement contre les formes graves de la maladie.

A aucun moment, il est dit que le vacciné serait immunisé. Il ne peut pas dans ce cas, protéger ceux qui l’entourent et on ne peut pas avoir de protection col- lective. Alors comment expliquer cet acharnement injustifié du gouvernement à l’égard de ceux qui ne veulent pas du Pass sani- taire et qui ne veulent pas se faire piquer ? Cela dissimulerait-il autre chose ? Serait-ce le prix à payer pour une réélection à la présidentielle de 2022 ?

Pour ceux qui brandissent l’épouvantail du nombre de morts liés au covid en Gua- deloupe, les syndicats et le personnel de santé en grève, ont déjà fait la démonstration que tous les morts ne sont pas tous imputables au covid, mais plutôt à la carence des struc- tures de santé.

D’autre part, après l’affaire du chlordécone où le Président Macron avait déclaré qu’il n’y avait pas de lien avéré entre le cancer de la prostate et le chlordécone, que l’insecticide n’était pas cancérigène, une forte majorité de la population ne fait plus confiance à la parole de l’Etat.

C’est comme certaines mai- sons de sondage qui font dire aux sondages le message qu’elles veulent délivrer. C’est ce qui a amené le journalOuest-Franceà prendre la déci- sion de ne pas publier de son- dage politique avant les élec- tions présidentielles de 2022.