Un demi-siècle déjà pour la Convention internationale sur les zones humides

Cette année, le Parc national de la Guadeloupe et ses parte- naires, l’Office nationale des forêts, l’Office de l’eau, le Conservatoire du littoral, la CANGT, la mairie d’Anse- Bertrand et la mairie des Abymes fêtent les 50 ans d’exis- tence de la convention interna- tionale sur les zones humides.

C haque année, la «Journée mondiale des zones humi- des» est célébrée le 2 février pour commémorer la signature de la convention sur les zones humides signée le 2 février 1971 dans la ville de Ramsar au Nord de l’Iran.

La signature de cette conven- tion vise à unifier les nations autour des zones humides et la Guadeloupe a décidé de se posi- tionner également sur cette thématique. Elle oeuvre à la pro- tection des zones humides, donc de la biodiversité au même titre que sur la scène nationale et internationale. En 2021, la France possède 52 zones humides d’importance internationale (l’Hexagone et l’Outre-Mer), avec une superficie de 3,7 millions d’hectares. La Gua- deloupe détient à elle seule 1 115 zones humides potentielles de plus de 1 000 m 2 .

Dans ce cadre, le Parc national et ses partenaires ont décidé de met- tre en place différentes animations en place durant tout le mois de février. Les 8 et 9 février, c’était la sensibilisation des agents du Carbet

. Le vendredi 11 février, dans la commune d’Anse-Bertrand a été organisé un «Bik a pawol», avec des conférences scientifiques sur les thématiques du changement clima- tique et des enjeux autour de la pré- servation des mares.

Les établissements scolaires seront présents et les jeunes publics découvriront le côté ludo pédago- gique qui leur permettra d’être sen- sibilisés à la thématique autour d’un atelier d’initiation au «strip art». Pour la circonstance, le Parc natio- nal et ses partenaires se sont asso- ciés en parallèle avec, le Festival international du graffiti.

Durant deux jours, les 11 et 12 février, différents artistes graffeurs, s eront présents à Anse-Bertrand pour monter une fresque autour de la préservation des zones humides p our sensibiliser les jeunes.

A noter que c’est une manifestation qui est ouverte au tout public. Le 18 février, aura lieu un live Instagram, p our pouvoir sensibiliser toutes les tranches de la population sur ces enjeux qui sont d’importance.

Et enfin, la clôture de ce mois des zones humides se fera par un Eductour presse, c’est un concept réservé à la presse et qui aura lieu le 25 février prochain.

Ce sera une journée dédiée à la pro- tection des zones humides des Abymes. Cet évènement sera réa- lisé à Taonaba aux Abymes sur une journée, afin d’allier atelier pratique et théorique autour de la préserva- tion des zones humides.