Solidarité avec les femmes de la santé en lutte

Le 8 mars, jour qui célèbre à travers le monde, la lutte des femmes pour leur émanci- pation, prend ici en Guadeloupe, cette année, un sens profond, très particulier.

D epuis près d’une année, des centaines de femmes et d’hommes ont perdu leur travail pour avoir refusé de se faire vacciner, défilent aux côtés de syn- dicalistes et de politiques, cons- cients que la lutte qu’ils mènent est en fait un combat pour la liberté et contre ce capitalisme inhumain qui sévit sur le monde en ce début du 21 ème siècle.

A côté de ces femmes coura- geuses, un Guadeloupéen, Denis Deloumeaux, ainsi qu’un «grand frère», Samuel Crail à la prison de Fond Sarail, ont entamé tous deux une grève de la faim.

Comment comprendre le silence des élus guadeloupéens face à cette répression brutale dont est victime la population. La France est un pays dont la politique colo- niale est une des plus hideuses et immorales au monde. Les guerres qu’elle a menées et qu’elle mène encore contre les peuples d’Afri- que et les millions de morts qu’elle devrait avoir sur la cons- cience, le prouvent. Mais pour revenir à la Journée internationale des droits des femmes, rappelons que les fem- mes guadeloupéennes se sont toujours mobilisées pendant l’esclavage, après l’abolition, après la départementalisation, dans les champs, les usines, pour le droit du travail, à la sécu- rité sociale, contre la fraude électorale. Elles l’ont fait sous les injures, les quolibets, les fausses accusations etc…

Le combat d’aujourd’hui des jeunes femmes dans tous les sec- teurs de la vie rassure, quant à leur capacité de prendre part à la préparation de l’avenir du pays. Au côté des hommes, elles nous prouvent par leur détermination, leur compétence, leur sacrifice, qu’elles ne sont pas des femmes «quotas», des femmes «binô- mes», des femmes soumises au diktat des patrons et des politi- ciens, souvent incompétents ou de «mâles dominants».

Les communistes savent, par une longue expérience, que le com- bat pour l’émancipation de no- tre peuple sera dur. Au moment où les grands financiers qui diri- gent le monde, propulsent à la tête des Etats qu’ils contrôlent, des jeunes, sortis tout droit de leurs «grandes écoles» qui fabri- quent des énarques, des incarnés au coeur glacé, du genre : Macron, Lecornu… On sent bien que la pla- nète peut basculer à tout mo- ment dans une terrible déflagra- tion de l’humanité.

Il faut donc continuer la lutte, sous toutes les formes. Nous pouvons être fiers ici en Gua- deloupe que les femmes mon- trent leur maturité. Notre soli- darité les accompagnent.Vive les femmes guadeloupéennes en lutte pour leur droitau travail, la dignité et le respect !