Elections présidentielles françaises

Le PCG considère, que la participation aux élec- tions françaises est un moyen de faire élire des représentants capables de faire avancer les revendications qui sont les siennes. Dès lors, il s’attache à examiner avec attention les enjeux entourant chaque élec- tion ainsi que le profil des candidats et les idées dont ils sont porteurs.

A près le quinquennat ex- plosif d’Emmanuel Ma- cron, les 47 millions d’électeurs français sont appelés aux urnes pour élire leur nou- veau président, du 10 au 24 avril 2022. Cependant, aux Antilles et en Guyane, les électeurs vote- ront un jour avant, donc les samedis 9 et 23 avril.

Ils sont douze en lice à vouloir briguer le fauteuil de président avec tout un programme allé- chant débordant de promesses pour convaincre les abstention- nistes notoires. Ce sera, à coup sûr pour les électeurs, un choix cornélien pour désigner en pleine conscience celui qui va prendre en main la destinée de la France pour les cinq ans à venir.

Dans les territoires reculés admi- nistrés par la France communé- ment appelés les «Outre-Mer», 1 961 000 électeurs sont inscrits sur les listes électorales pour 2022, ce qui représente un peu plus de 4% du corps électoral français. Tous ces territoires qui font la richesse de la France ont des attentes insatisfaites. Cer- tains d’entre eux ont reçu la visite de candidats qui leur ont promis, comme à l’accoutumée, à la veille de chaque élection, monts et merveilles.

Dans ces conditions, nous devons appliquer l’adage qui lie le politique à l’électeur, je cite : «Les promesses n’engagent que ceux qui y croient». Contrairement à certaines idées reçues, la Consti- tution française du 4 octobre 1958 protège tous les candidats des promesses mirobolantes qu’ils auraient pu émettre durant la campagne électorale en ces termes : «Tout mandat impératif est nul… seul le mandat représen- tatif est légal en France». En d’au- tres termes, les candidats ne sont nullement tenus de respecter leurs promesses.Depuis 64 ans, le Parti Com- muniste Guadeloupéen mène la bataille des idées, la lutte des classes, la bataille poli- tique pour arracher un statut d’Autonomie à la Guadeloupe dans le cadre de la Constitu- tion française.

Le PCG considère, que la par- ticipation aux élections fran- çaises est un moyen de faire élire des représentants capa- bles de faire avancer les revendications qui sont les siennes. Dès lors, il s’attache à examiner avec attention les enjeux entourant chaque élection ainsi que le profil des candidats et les idées dont ils sont porteurs.

Ces élections se déroulent dans un contexte très particulier, au moment même où la Guade- loupe subit une politique d’aus- térité sanitaire sans précédent de l’équipe sortante. Des famil- les entières sont jetées à la rue, privées de leur emploi et de leur salaire, à cause du refus d’une injection à l’essai. L’électorat s’en souviendra.

L’élection du président de la Ré- publique française a un impact certain sur le quotidien des Guadeloupéens. En revanche, le vote des Guadeloupéens a un effet infime sur cette élection.

Manifestement, les conditions politiques, sociales, économi- ques et sanitaires de la Gua- deloupe ne permettent pas aux électeurs de fonder leur unique espoir sur l’élection du président de la République pour une amé- lioration de leur sort. La ques- tion fondamentale qui est l’ins- tauration d’un pouvoir poli- tique guadeloupéen reste posée. C’est de la responsabi- lité de chaque Guadeloupéen, afin de mettre la Guadeloupe sur les rails du développement.