68 ans de lutte des Communiste pour l'unité du peuple guadeloupéen

Unité du peuple guadeloupéen et droit du peuple d'être maître de son destin sont deux notions qui v ont de pair et qui ont toujours été des priorités de l'action des communistes guadeloupéens. Les communistes se sont toujours appuyés sur l’aspiration populaire à l'unité pour travailler à fédérer les énergies pour plus de responsabilité dans la conduite des affaires de la Guadeloupe.

LES TEMPS FORTS DES APPELS A L'UNITE D'ACTION

Dès 1944, après la guerre, sous l'im- pulsion des communistes, fut créé le front démocratique. Ce dernier permit qu'en 1945 à toutes les élections, les socialistes et les communistes se présentent sous l'étiquette de l'entente prolétarien - ne. Cette entente ne résista pas aux discordes politiques et vola en éclat, comme pour nombre de ces fronts qui ne résisteront pas aux appétits de pouvoir électoral ou à l'hégémonisme de certains partis politiques. Cependant, les commu - nistes n'eurent de cesse «jusqu'au jour d'aujourd'hui» de travailler à la construction de l'unité du peupleguadeloupéen.

LES RAISONS DE CE BESOIN DE CONSTRUCTION DE L'UNITE

Les communistes considèrent qu'aucun peuple ne peut vivre sous des rapports de domination ou d'exploitation, ils militent pour des relations basées sur le respect mutuel, la coopération et la défen - se de l'identité et du patrimoine culturel guadeloupéen. Les com - munistes savent aussi que rien ne se fera de manière durable sans l'uni - té du peuple guadeloupéen.

L'UNITE DU PEUPLE GUADELOU - PEEN NE V A P AS DE SOI

Les intérêts des uns et des autres ne sont pas forcément convergents, mais, de l'opinion des communis - tes, il faut, dans l'intérêt des Guadeloupéens, rechercher l'u - nion la plus large avec toutes celles et tous ceux qui disent vouloir un changement dans l'intérêt du peuple. C'est pour cette raison que les communistes, seul Parti à se placer indéfectiblement aux côtés des travailleurs, affichent une détermination à élaborer une ligne politique authentique- ment guadeloupéenne. Le Parti Communiste depuis 54 ans n'a jamais manqué l'occasion de donner l'impulsion nécessaire à une action unitaire. Ce sont des dizaines d'initiati- ves unitaires sur le plan natio- nal guadeloupéen, mais aussi international qu'il a, à son actif. On retiendra présentement celles qui ont mis en synergie essentiellement les organisa- tions et le peuple guadeloupéen.

En 1949 : Les communistes à leur Ve Conférence fédérale propose un «Front anticolonialiste guade - loupéen pour l'égalité des droits avec le peuple français».

En 1955 : L'appel pressant et les démarches réitérées des commu- nistes, visant à obtenir des socialistes, la constitution d'un Front de la gauche pour combattre l'arbitraire et la fraude électorale.

En 1956 : Malgré le comportement des socialistes en France, ou de Paul Valentino expulsant les élus communistes de l'assemblée municipale de Pointe-à-Pitre ou d'un Toribio insultant la délégation communiste venue négocier avec la Fédération socialiste. Les communistes s'accrochent à l'espoir d'une coopération.

En 1958 : Le Congrès constitutif du PCG préconise la constitution d'un Front guadeloupéen anticolonialiste. Après l'appel pour un Front démocratique en 1944 qui déboucha sur l'entente prolétarienne en 1945.

En 1959 : La journée des intel- lectuels communistes invitent les intellectuels à réfléchir et à développer une pensée guadeloupéenne.

En 1961 : Cette démarche de 1958 et 1959 se poursuit dans les années 1960 avec la résolution politique votée par le 2e Congrès du PCG des 1er et 2 avril 1961. Il y a eu beaucoup de réunions pour avoir un vrai Front anticolonia - liste avec tous les courants qui traversaient la jeunesse.

En 1964 : Action commune avec d'autres groupes dans le cadre du Front pour l'Autonomie. Toute l'année, il y eut une intense activité pour éclairer l'opinion sur la question de l'Autonomie. Les élections présidentielles de 1965 et l'anticommunisme larvé de certaines organisations et personnalités fracturent le Front.

En 1967 : Les communistes solidai- res des travailleurs apportent leur soutien à leurs légitimes revendications après les événements de 1967. Ils s'associent aux actions de solidarité et apportent leur contri- bution à la défense des inculpés sous diverses formes.

En 1968 : Les communistes se réunissent lors de leur IVe Congrès les 14 et 15 avril 1968, sous le signe de l'union de toutes les forces anti- colonialistes pour un pouvoir légis- latif guadeloupéen, un exécutif local, un organisme de coopération avec la France.

En 1971 : Au cours d'une ren- contre salle Rémy Nainsouta à Pointe-à-Pitre au mois de novembre, il y eut une tentative de coopération entre divers courants anticolonialistes.

En 1974 : C'est la convention de Sainte-Anne en Guadeloupe pour l'Autonomie et le Comité perma- nent de la gauche, en vue d'élaborer une plate-forme revendicative.

En 1990 : Ce sont les états géné- raux du peuple guadeloupéen, tenus en juillet et la proposition du PCG pour un projet concret de changement de statut.

En 1992 : C'est le projet de sta- tut de la collectivité nouvelle de Guadeloupe, présenté par le C.R.I. (Collectif de Résistance à l'Intégration). Les signataires sont le mouvement pour une Guadeloupe indépendante (MPGI), le Parti Communiste Guadeloupéen (PCG), l'Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG) et l'union et résistance.

Juillet 1996 : Appel pour les Assises guadeloupéennes du développe - ment économique, social et cultu - rel. Les organisations signataires avaient pour mission de bâtir un projet pour la Guadeloupe.

En 1998 : Mise en place avec les organisations patriotiques de Guyane, Guadeloupe, de Martinique de l'OPI (Organisation des Partis pour l'Indépendance) pour coordon - ner la lutte contre le colonialisme.

En 2001-2003 : C'est la participa- tion du Parti au Comité de suivi pour un projet guadeloupéen d’évolution institutionnelle mettant en place une Assemblée unique. Ce projet guadeloupéen est pris en compte à travers les résolutions, adoptées par le Congrès des élusguadeloupéens.

En 2004 : Participation aux élec - tions régionales avec la liste «l'Alternative citoyenne» constituée par l'UPLG - le GURS - le PCG.

En février 2008 au XIVeCongrès du PCG après différents appels et initiatives qui ont jalonné les années 2004 à 2007, le Parti adopte une résolution appelant à la construction d'un «Front patriotique pour un Etat Autonome deGuadeloupe».

Depuis janvier 2011 : En répon- se à l'appel public du PCG de travailler à une alternative politique pour la Guadeloupe, les Forces Patriotiques, Anticolonialistes et Anticapitalistes sont engagées dans des Assises

l'appel. Intellectuels britan- niques, allemands, français..., tout le monde a mis la main à la pâte, allant de son couplet raciste, xénophobe. A titre d'exemple, David Hume économiste anglais influent écrit : “Je suspecte les Nègres et en général les autres espèces humai- nes d'être naturellement inférieures à la race blanche. Il n'y a jamais eu de nation civilisée d'une autre couleur que la couleur blanche, ni d'individu illustre par ses actions ou par sa capacité de réflexion. Il n'y a chez eux ni engins manufacturés, ni art, ni science. On n'a jamais découvert chez eux le moindre signe d'intel ligence.” Le comte Joseph Arthur de Gobineau ne disait pas autre chose ! Emmanuel Kant, grand philosophe allemand devant l'éternel ajoute : “La nature n'a doté le nègre d'au - cun sentiment qui ne s'élève au- dessus de la niaiserie. Les Nègres d'Afrique n'ont reçu de la nature que le goût des sornettes.” Q uand on sait par ailleurs que Kant était considéré comme l'un des plus brillants philoso - phes de son époque, o n peut imaginer la puissance du message délivré sur les consciences...