«I have a dream»(J’ai fais un rêve : Martin Luther King)

D’un monde imposé avec les chefs d’Etat tous acabits, en première ligne de front, qui n’ont point été initiés au maniement des armes, encore moins préparés aux faits de guerre.

Et les peuples furent surpris d’assister subi- tement et définitivement à la destruction massive de toutes les armes, de part et d’autre des lignes d’affrontement, sans qu’il soit même besoin de trêve, d’armistice, de victoire. Seule a pu faire entendre raison, la peur de la mort anticipée de ceux-là mêmes qui la décident.

Alors des milliers de colombes chargées d’un rameau d’olivier portèrent la nouvelle par- dessus la planète, et faire exploser la joie.

Mères et pères purent enfin sécher leurs larmes de sang et leurs enfants, main dans la main, formant un arc-en-ciel aux couleurs humaines tout autour de la terre, à l’instar des abeillers essaimant, ont crié au rythme d’un même coeur et à gorges déployées ;

Bonne fête maman, toi qui, avec papa, donne la vie ! Continuiez pour un monde nouveau !

Car, c’était, heureuse coïncidence, à l’aube d’un matin de la fête des mères.

Mon rêve s’acheva, certes dans la plus grande tristesse, sans espoir perdu de voir triompher pour la survie de l’huma- nité, ces principes de paix, de justice, d’équité, de tolérance, de vivre ensemble, Oui, que de milliards d’Euros, de dollards, de roubles, de Yuan ou autres devises engloutis par vanité, expansionnisme, hégémonie ou volonté effrénée de domi- ner le monde, pourraient servir à apaiser, la faim, soulager les souffrances, relever la dignité humaine et atténuer ces catas- trophes annoncées de façon incontesta- ble, à cause de la maltraitance d’une terre empruntée depuis des millénaires !

Chaque conflit est de trop ! Chaque guerre est de trop ! Chaque perte en vie humaine est de trop ! Il faut arrêter ce massacre qui ne sert que les intérêts du capitalisme et de l’ul- tra libéralisme, par une cynique démarche cyclique de démolition-reconstruction, entretenue hypocritement par des alliances de circonstances de différentes natures pour la paupérisation des continents. Les peuples l’ont désormais bien compris. Ils entendent vivre épris de liberté, d’égalité, de fraternité et en pleine souveraineté.

L’heure des réparations sonnera-t-elle donc enfin ! Par Emmanuel Broussillon