Pas une voix pour les candidats qui soutiennent le président de la pwofitation, Emmanuel Macron

Ces élections législatives des 11 et 18 juin 2022, ne sont pas des élections classiques dans le contexte de crise aggravée que subissent notre peuple et notre pays. Il n’est pas question de sélectionner simplement quatre dépu- tés parmi les 59 candidats qui se sont présentés aux suffrages des électeurs.

L’enjeu ce n’est pas de choisir à partir de considérations sentimen- tales ou de voir trop souvent, malheureusement, pour des intérêts personnels, des individus sans colonne vertébrale politique, sans ancrage avec le pays réel, censé aller représenter la Guadeloupe à l’Assemblée nationale française.

Après les violences sociales, politiques, judiciaires et morales infli- gées aux travailleurs, à la jeunesse, au personnel de santé, aux acteurs économiques, ceux des arts et de la culture, nous avons au nom de la dignité et des droits humains, un défi à relever.

Il est hors de question d’absoudre le président Emmanuel Macron des conséquences de sa politique d’écrasement, d’ef- facement de toute position de résistance et de quête d’éman- cipation en Guadeloupe en contribuant à lui donner une majo- rité à l’Assemblée nationale française.

Il est absolument impensable d’accorder une quelconque absolu- tion à tous ces partis politiques inféodés à la «macronie» : GURS, LR, Socialiste, à tous ces élus du Conseil départemental, du Conseil régional et de l’Association des maires, tous les Guadeloupéens harkis de la République française qui ont prêté main forte à Emmanuel Macron, au gouvernement français et à leurs forces armées pour «casser» le Guadeloupéen et imposer avec le plus grand mépris la puissance coloniale en Guadeloupe.

Les électeurs guadeloupéens doivent exprimer en conscience et avec confiance et détermination leur volonté de rupture avec ce système qui est leur déni leurs droits à la justice sociale, au déve- loppement humain, à la culture et à la libre disposition.

Ils doivent manifester sans aucune hésitation leur condamnation sans appel des pratiques de collaboration, de soumission, de néga- tion de notre personnalité, de «cocagneurs» qui caractérisent la très grande majorité des élus guadeloupéens.

Il faut les 11 et 18 juin, nettoyer les «écuries d’Augias», c’est- à-dire commencer à mettre de la propreté et de l’ordre dans les institutions qui encadrent notre société, en débarrassant le pays des élus croupions.

Il faut faire le choix des seuls candidats qui portent le drapeau déployé des revendications des travailleurs, du peuple guadeloupéen et le pro- jet d’une nouvelle société anti capitaliste, anticolonialiste.

Félix Alain Flemin, le candidat du Parti Communiste Guadeloupéen porte cette ambition devant le pays. Il est le député qu’il faut pour la Guadeloupe.