Le GONG : L’histoire d’une naissance et d’une disparition !

Christian Nirelep a raison. Dans l’histoire politique de la Guadeloupe, il y a des histoires à connaître pour l’édification de la jeunesse actuelle et future. L’acte de naissance du GONG (Groupe des Organisations Nationales de la Guadeloupe) tout comme la place qu’il a occupé et le rôle qu’il a joué dans l’histoire de la Guadeloupe méritent d’être connus.

C hristian, en injectant une piqûre dans le corps du nationalisme guadeloupéen pour rappeler le 59 ème anniversaire de la naissance du GONG à Paris, le 23 juin 1963, nous éclaire sur le contexte et les origines de la fonda- tion de l’organisation. Cela n’est pas sans intérêt pour comprendre l’évo- lution du mouvement.

En mettant le projecteur sur la pre- mière direction collégiale de l’orga- nisation qui, selon ses sources, était composée de : - Pierre Sainton, docteur en médecine

- Michel Numa, docteur en médecine

- Jean Barfleur, docteur en médecine

- Claude Makouke, docteur en médecine

- Serge Glaude, instituteur

- Louis Théodore, instituteur

Il rallume un feu qui consume toute l’imagerie historique de la fondation de l’organisation : l’appartenance ou pas de Jean Barfleur au GONG. Le fils de ce dernier, du même nom, Jean Barfleur dit Baba, intervient une nouvelle fois dans un post pour faire respecter la vérité historique, en rappelant «Barfleur Jean dit Jeannot n’est pas dans cette direc- tion, ni à cette réunion (celle du 23/06/63)

. Cesser de répandre des informations fausses».

Il y a encore des survivants de cette page d’histoire, nous pen- sons qu’il est encore temps que la vérité soit dite.

Des historiens, des leaders du mouvement nationaliste parlent souvent pour expliquer le silence dans lequel s’est enfermé les Guadeloupéens, après les évène- ments du mois de mai 1967, par la peur des représailles.

Mais n’est-il pas temps, pourquoi pas, pour le 60 ème anniversaire de la naissance, pour les acteurs du mouvement nationaliste, de sou- lever un peu plus le coin du voile, pour savoir la trajectoire suivie par le GONG, après le procès de Paris en 1968.