Quel drapeau et quel hymne pour la Guadeloupe ?

C’est une question qui se pose et qui a tendance à gagner du terrain, puisqu’une partie des Guadeloupéens est en quête de son identité propre. La Guadeloupe, a-t-elle besoin d’un drapeau et d’un hymne pour exister ?

Certainement oui pour être identifiée dans le concert mondial et pour s’afficher dans les relations internationales. Ce n’est un secret pour personne que plusieurs drapeaux existent dans l’espace guadeloupéen.
Ce sont pour la plupart des drapeaux qui représentent des organisations politiques ou associatives. Même si on constate dans la dernière période, une tendance à porter le drapeau de l’UPLG, on ne peut pas dire pour autant que c’est le drapeau de la nation guadeloupéenne.
Il fut un temps, où les Guadelou-péens résidant en France où à l’étranger, arboraient des vêtements ou des fanions, sur lesquels on pouvait lire 971. Aujourd’hui, c’est le drapeau adopté par l’UPLG qui a remplacé ce signe distinctif et que l’on retrouve un peu partout dans toutes les sphères de la société guadeloupéenne.
Le sentiment d’appartenance à une communauté nationale distincte de la nation française a été éprouvé tout d’abord avec les «Gwada Boys» à l’occasion de la Gold cup de 2007 où l’équipe de la Guadeloupe a pris conscience de son inexistence sans drapeau et sans hymne face aux autres nations de la Caraïbe.
Voir défiler les athlètes guadeloupéens aux Jeux de la Caraïbe au début du mois de juillet derrière le drapeau français, a alimenté un débat rageur sur les réseaux sociaux.
Une fois de plus se pose la question des symboles et des signes identifiant la nation guadeloupéenne.
Mais il faut s’entendre, cela ne relève d’aucune décision partisane. Il s’agit d’une construction longue qui s’appuie sur l’histoire, la culture les luttes qui ont forgé la nation et le peuple.
Le drapeau s’impose à la cons-cience collective par un long processus de maturation qui fait prendre corps l’idée que l’on gagne pour le drapeau et que l’on peut mourir pour le drapeau.