71e Tour cycliste international de la Guadeloupe Entre doutes et espérances !

Ce que nous souhaitons fortement, c’est que les espoirs qui régulièrement émergent dans le peloton guadeloupéen parviennent à confirmer, contribuant ainsi à une réelle progression de notre discipline.

Le Tour cycliste de la Guadeloupe, en dépit des soubresauts qui peuvent traverser la discipline, reste une des manifestations les plus populaires de notre Guadeloupe.
Cette année encore, il ne faillira pas à la tradition, car des milliers de compatriotes enthousiastes et passionnés seront de la fête, sur les bords des routes guadeloupéennes, pour supporter nos coureurs attendant d’eux des prouesses de toutes sortes.
Le cadre organisationnel sera, nous le croyons, comme depuis des décennies, à la hauteur de l’évènement. Car, le Comité en charge s’appuyant sur une lon-gue expérience demeure performant dans ce domaine.
Il restera alors à espérer que l’implication des véritables acteurs, leur engagement soient du niveau attendu pour que la fête soit complète.
En ce qui a trait aux compétiteurs locaux et à leurs encadrements techniques, le Tour est surtout un moment privilégié de contrô-le du réel niveau de notre cyclis-me, d’évaluation de celui-ci. Ce qui conduira à leur bilan, à des mises en cause concernant notamment la conduite du processus d’entrainement. Mais nous ne sommes pas encore là.
L’observateur privilégié que nous sommes devenus, au regard de ce qui se produit présentement dans les compétions dans notre pays, se trouve partagé entre doute et espérance. Espérance car, malgré leur nombre réduit, quelques jeunes cyclistes montrent le bout du nez et affichent, sans complexe, leur prétention à aller de l’avant, vers un plus haut niveau. Et il faut ajouter également que la direction du Comité Régional de Cyclisme semble précisément vouloir développer une politique qui favorise la promotion des jeunes.
Doute, puisque nous ne pouvons plus sérieusement compter éternellement sur le champion Boris Carène qui devient alors l’arbre qui cache la forêt, alors que les espoirs les plus évidents qui suivaient n’ont pas réellement, jusqu’à ce jour, confirmé. Et puis, la réduction du nombre de licenciés est évidente : le nombre d’engagés dans les courses juniors représente la moitié de celui des années 1990.
Ce que nous souhaitons fortement, c’est que les espoirs qui régulièrement émergent dans le peloton guadeloupéen parviennent à confirmer, contribuant ainsi à une réelle progression de notre discipline. Peut-être qu’à l’occasion de cette édition du Tour seront-ils au rendez-vous…
Ce n’est sans doute pas le moment de regretter que dans les clubs la difficulté reste à créer dès la base des véritables équi-pes. Mais nous ne souhaitons pas de nous retrouver avec une dose de déchets importants avec la participation au tour de trop nombreux coureurs insuffisamment préparés et présents pour simplement faire le nombre.
Trêve de pessimisme ! Gageons qu’avec honneur et fierté, nos coureurs locaux donneront le meilleur d’eux-mêmes. Il faut donc les encourager fortement.