Première victoire pour le Collectif contre la vaccination

L’UTS-UGTG et le collectif contre la vaccination en lutte depuis plus d’un an déjà, viennent de remporter une première manche au Tri-bunal administratif de Pointe-à-Pitre face au CHUG.
En effet, dans sa décision en date du 26 août 2022, le Tribunal administratif ordonne la suspension de la décision prise antérieurement par le directeur du CHU de la Guadeloupe, M. Gérard Cotellon qui a suspendu injustement un professionnel de santé de ses fonctions le 15 janvier 2022 et il interrompait par la même occasion le versement de son traitement à compter de la même date.
Pour une fois, le justiciable a le sentiment qu’il a été entendu et que le droit c’est pour tout le monde quelle que soit les opinions ou la caste sociale.
Il fallait s’y attendre, cette décision fait boule de neige et contribue à renforcer la détermination de tous ceux qui sont sur la touche, victimes de cette loi scélérate mais aussi du comportement reprochable de certains chefs d’entreprises et de certains élus.
L’UTS-UGTG promet que cette décision judiciaire fera jurisprudence pour régulariser la situation des autres personnels libéraux et publics qui se retrouvent dans la même situation.
Gaby Clavier Secrétaire de section UTS-UGTG, appelle au renforcement de la mobilisation pour engranger d’autres victoires.
Le syndicaliste qualifie l’acte administratif du directeur du CHUG de grande sauvagerie, car il n’aurait pas notifié sa décision à quiconque. D’autre part, on lui repro-che de n’avoir pas informé le personnel contre la vaccination de leur suspension ainsi de la suspension de leurs salaires.
L’UTS-UGTG par la voix de Gaby Clavier exige l’exécution immédiat de la décision de justice, pour tout le personnel concerné au CHUG qui n’ont pas reçu de décision de suspension. Il rappelle que la négociation est ouverte pour tous ceux qui sont concernés par l’obligation vaccinale. Le syndicat compte bien en plus de la réintégration du personnel et le paiement des salaires réclamer des dommages et intérêts pour préjudice subi. Le syndicat réclame la somme de 50 000 euros par personne suspendue.