POINTE-À-PITRE VILLE D’ARTS ET D’HISTOIRES Réouverture des principaux sites culturels et patrimoniaux

Après l’ouverture de l’école de musique au Centre culturel Rémy Nainsouta, c’est au tour du Musée Saint-John Perse, situé à l’angle des rues Achille René-Boisneuf, jadis appelée la grande rue, et la rue Nozières, de rouvrir, dans la célèbre maison Souques construite par Ernest Souques durant le dernier quart du 19e siècle.

Après de longues années de fermeture, pour cause de réparation et de mise aux normes de sécurité, le 22 octobre 2022, le Musée réouvrait à nouveau grandes ses portes au public.
A l’occasion de cette soirée inaugurale, deux opérations en une ont été menées d’une main de maître avec, d’une part, la présentation d’un livre réalisé par Messieurs Nicolas Javary et Bruno Kissoun qui retrace l’histoire de ce haut lieu du patrimoine pointois, notamment avec les constructions en structure métallique pour se protéger des effets dévastateurs des cyclones et, d’autre part, avec l’exposition des oeuvres de l’artiste métallurgiste Jean-Luc Déjean, dans la cour du Musée qui sont restées durant une quinzaine de jours. C’est un projet qui a été initié par Mme Gladys Farashmane, une passionnée de ce type d’architecture et du maire de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel et son équipe municipale.
Au cours de cette soirée, Jean-Luc Déjean a procédé au dévoilement de sa dernière oeuvre intitulée «Assise sur le rebord du monde»

. Une oeuvre magnifique qui représente une femme assise dans un cercle en déséquilibre.
C’est d’après l’artiste, une symbolique qui exprime la posture de tout le monde dans la société actuelle, en déséquilibre permanent au plan spirituel, mental et social. C’est la symbolique d’une vie précaire pour la grande majorité.
Pour les retardataires, ils pourront découvrir ou redécouvrir les oeuvres de l’artiste métallurgiste Jean-Luc Déjean qui expose au Pavillon de Pointe-à-Pitre, avec un collectif d’artistes, jusqu’au 27 novembre 2022.