La violence quand elle nous colle à la peau

Il y a aussi les nouvelles violences qui ont fait leur apparition avec le temps et se caractérisent par des intimidations, des insultes, des moqueries, des menaces en ligne, le piratage de comptes, et même l’usurpation d’identité.

Tout au long de la vie, l’être humain est confronté à toutes les formes de violences qui puissent exister dans la société dans laquelle il vit.
Le fait de le dire n’est pas synonyme de banalisation, mais bien au contraire, il s’agit de prendre conscience que c’est un fléau sociétal qu’il faut combattre. Il ne s’agit pas non plus de faire de l’homme, l’unique bouc émissaire de la violence puisque bien souvent, lui-même en est victime.
Toutes les civilisations se sont construites sur la violence, d’abord pour une question de survie, puis pour la conquête de territoires. Les nations occidentales ont perpétué la violence au nom de la suprématie de leur culture et de leur religion.
Ces mêmes nations ont fait disparaître de la surface de la terre des peuples entiers sur tous les continents avec des armes puissantes. Ce fut le cas de la Guadeloupe et tous les autres pays qui forment la Caraïbe. Les Arawaks comme les Caraïbes ont été décimés pour être remplacés par des allogènes.
La violence est partout dans toutes les sphères de la société même en des lieux où l’être humain devrait se sentir protégé. La violence n’a pas de frontière, elle ne fait aucune distinction, de sexe, de revenu, d’origine ou même de religion.
L’apprentissage à la violence fait partie de notre quotidien à longueur de journée, elle rentre dans les foyers par la télévision, le cinéma, les jeux vidéo, les réseaux sociaux, etc.
Les plus anciennes traces de violence sont celles résultant de la pratique du cannibalisme.
La violence est un concept protéiforme. Toute forme de violence repose sur la volonté de soumettre quelqu’un contre sa volonté par le recours de la force. Les nouvelles violences se modernisent, elles s’adaptent aux changements sociaux et sociétaux.
D’après les spécialistes en la matière, la violence se présente sous cinq formes qui sont, psychologique, verbale, économique, physique et sexuelle.
Il y a aussi les nouvelles violences qui ont fait leur apparition avec le temps et se caractérisent par des intimidations, des insultes, des moqueries, des menaces en ligne, le piratage de comptes, et même l’usurpation d’identité.
A Deshaies, par exemple d’après tous les témoignages, et même avec l’appui de la vidéo de la mairie, Claude Jean-Pierre aurait subi une violence physique de deux gendarmes, alors que ceux-là mêmes sont cités au tribunal comme témoins assistés.
Autre exemple, dans les locaux de la police à Morne Vergain Abymes, Maître Josélaine Géla-bale a déclaré avoir été agressée et insultée par deux officiers de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) alors qu’elle était venue assister son client M. Dyvrande.
La situation du personnel suspendu du CHUG, les libéraux et les autres organismes ayant lien avec la santé relèvent aussi d’une forme de violence, mais politique au détriment de la santé des Guadeloupéens. Pour combattre les différentes formes de violences, il faut modifier les comportements, c’est un impératif pour assurer un redressement de la société toute entière.