Radio Gayak, la radio des sans voix !

Créée en 1983 par le Parti Communiste Guadeloupéen, radio Gayak qu’on peut écouter sur la bande FM sur 99.8 et 104.7, c’est donnée comme mission de donner la parole aux associations mais aussi à tous ceux qui souhaitent s’adresser au peuple guadeloupéen.

C’est une radio qui a connu ses heures de gloire en termes d’information mais aussi d’éducation du peuple. Radio Gayak est administrée par l’Asso-ciation guadeloupéenne de défense de valorisation du patrimoine historique culturelle et de l’environnement (AGDVPHCE). L’association est actuellement présidée par M. Edouard Francietta, qui gère avec son conseil d’administration.
Comme toutes les radios libres, radio Gayak a connu la traversée du désert, mais elle continue à tenir bon. Ballotée d’un local à un autre à cause d’infiltration d’eau, le président Francietta est sur le point de relancer la radio avec une nouvelle équipe dynamique, de jeunes bénévoles.
Radio Gayak est une radio multi linguiste qui s’adresse à toutes les communautés qui vivent sur le territoire guadeloupéen. Pour certains, radio Gayak est aussi une école, car on apprend à la faire fonctionner pour le bonheur des auditeurs.
Au fil des temps, radio Gayak se modernise pour poursuivre sa vocation. Sur radio Gayak, il y a des émissions politiques, associatives et culturelles

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On dit souvent que l’argent est le nerf de la guerre, malheureusement c’est ce qui fait défaut à la radio et qui ralenti son développement.
En Guadeloupe, il y a un dicton qui dit : «koulèv an toch pa gra», c’est-à-dire que tu dois te débrouiller pour survivre. Partant de là, le président Edouard Francietta et son équipe ont décidé d’aller à la recherche de ce qui leur fait défaut. C’est ainsi qu’ils ont décidé d’organiser un grand déjeuner de solidarité au restaurant An kann’la à Perrin Abymes, le samedi 10 décembre 2022.
Au cours du déjeuner, les convives présents ont eu le loisir d’apprécier, «on kout tanbou» et la danse du mayolè guadeloupéen sauvée in extrémiste par une association qui vient de la commune de le Moule et présidée par M. Rosan Berthély. Le mayolè est un sport de combat qui fut développé et exercé par les hommes réduits en esclavage et dont les origines remontent à la traite négrière.
Pour répondre à l’appel lancé par radio Gayak, M. Rosan Berthély qui connait très bien les difficultés que rencontre la radio a répondu spontanément avec son groupe, et ont fait une très belle prestation.
L’année prochaine, radio Gayak aura 40 ans, c’est un âge de maturité et ça se fête !