FOIRE DE PARIS «La Guadeloupe a une place centrale dans la Foire de Paris»

La prochaine Foire de Paris aura lieu du 27 avril au 8 mai 2023 à Paris. En amont de celle-ci, son directeur, Steven Abajoli, s''est rendu dans les Antilles il y a quelques jours pour rencontrer les acteurs et partenaires locaux de cet événement majeur qui accueille près de 500 000 visiteurs et permet notamment à la Guadeloupe de faire rayonner sa culture dans toute l’Ile-de-France.

Vous étiez récemment en Guadeloupe puis en Martinique. Dans quel cadre a eu lieu
cette visite ?
Steven Abajoli : C’était une visite de courtoisie. Ce déplacement était pour moi une évidence car les Antilles, et notamment la Guade-loupe, ont une place centrale dans la Foire de Paris. Ce n’est pas la porte à côté et c’était mon premier séjour sur l’archipel depuis ma prise de poste en 2019 mais je l’ai souhaité. Car pour la Foire est attendue par une grande communauté ultramarine d’Ile-de-France et elle se doit de leur offrir un rendez-vous de qualité. Ainsi, les exposants de la Guadelou-pe sont situés au coeur de la Foire dans le pavillon 4, un pavillon historique et une place que nous souhaitons conserver. Ils présentent l’espace Terre des Tropiques et sont situés à proximité de la scène. C’est un positionnement stratégique important sur lequel nous insistons chaque année. La culture guadeloupéenne offre un panel de richesses à nos visiteurs et nous en sommes plus que ravis

. Il était important de leur témoigner notre volonté de continuer de travailler avec eux pour la prochaine édition et de nouer des rapports encore plus privilégiés.
Que ressort-il de ces échanges
physiques ?
Beaucoup de positif ! J’ai pu discuter avec le Comité du tourisme des îles de Guadeloupe (CTIG) et la Cham-bre des métiers et de l’artisanat, qui gère l’espace. Nous avons voulu construire ensemble 2023 et préparer au mieux ces douze jours d’exposition. L’année passée a été une année de reprise après deux éditions annulées. Elle était un peu particulière car ce fut le premier événement majeur sans protocole sanitaire. Or, les gens étaient quelque peu frileux de s’y rendre. Les retrouvailles avec nos visiteurs ont été très chaleureuses malgré tout et l’espace de la Guadeloupe a naturellement séduit nous avons ressenti une crainte des exposants à venir. Cette année, tous les feux sont au vert et nous ressentons déjà un regain d’engouement de leur part. Cela s’est d’ailleurs confirmé sur place où j’ai pu échanger avec des partenaires locaux qui ont hâte de revenir. Il y a une belle anticipation de la part des organisateurs du pavillon pour créer un espace attrayant et dynamique. C’est très exaltant !
Quelles seront les nouveautés de la prochaine foire de Paris ?
«Ce que je sais»
Je sais en effet qu''un réveil émotionnel d''une conscience marie-galantaise forte s''est affirmée avec éclat aux yeux du monde dans les années 1981. Ce réveil auquel j''ai eu cette grande chance d''adhérer et d''y participer pleinement posait en avant- garde les grands actes du fondement de cette conscience : la culture (socio-ethno-culturel) ; Les hommes (travailleurs) ; Le cadre (géographie) ; La matière (les atouts et que produire) ; Les institutions (le statut du pays) comme fondements de toute émancipation fondamentale. Nul ne peut nier ce qu''a été l''intense contribution produite dans cette période pour le futur du pays Marie-Galante et de notre patrie, la Guadeloupe.
A la suite de la mission confiée à madame la préfète Chantal Ambroise par le gouvernement concernant le déclin indiscutable de l’île de Marie-Galante et dont les conclusions ont été portées à la connaissance de nos lecteurs dans le numéro 1007 du jeudi 29 décembre 2022, Philippe Bavarday, président de l’Union des commerçants et artisans de Marie-Galante (UCAMAG) réagit par la tribune libre ci-dessous qui en dit long sur la volonté des décideurs politiques de sauver la Grande Galette. Emmanuel Broussillon
Elle aura 119 ans ! Elle est inscrite dans les agendas de nombreux Parisiens et c’est un vrai moment de fête. En chiffres, c’est 40 destinations présentes, 1250 exposants et plus de 3000 marques. Nous travaillons pour offrir une expérience complète et, cette année, la tendance semble être au «consommer local». La Guade-loupe s’inscrit parfaitement dans cette direction de part la qualité de ses produits authentiques. Les gens recherchent davantage un savoir-faire et un contact avec le producteur, ils cherchent à acheter plus responsable et à travers des circuits courts. Des atouts que possèdent les exposants guadeloupéens. Nous leur mettons à disposition un espace pour recréer une ambiance chaleureuse et musicale dont ils ont le secret. Aujourd’hui, la volonté de tous est de tourner la page sur ces dures années et s’ancrer plus fort dans un commerce de proximité et respectueux de notre environnement. Nous sommes très soucieux d’accompagner les exposants et les collectivités dans la gestion de leur communication et de leurs volumes de vente. Nous avons ce rôle de conseil qui nous est propre et qui permet de ficeler au mieux l’événement pour conférer un rayonnement national à la Guadeloupe.