L’accès à la mer, un droit inaliénable

Ce sont toujours ces mêmes étrangers venus d’Outre-Atlantique qui se croient en pays conquis, ignorant qu’avant 1635, que la Guadeloupe existait avec ses moeurs et ses coutumes, que le pays a son histoire, sa façon de vivre.

Depuis quelques an-nées, la société guadeloupéenne vit un véritable malaise à cause de l’arrivée massive de personnes étrangères sur le territoire. Des envahisseurs débarquent en Guadeloupe avec leur culture et veulent l’imposer à tous.
Le problème de l’accès à la mer qui se pose à Fonds Thézan Sainte-Anne, ou ailleurs dans le pays, et qui met les autochtones hors d’eux, tient son origine de l’appartenance de la Guadeloupe à l’espace français et à l’Union européenne. Ce n’est pas un simple problème de voisinage, c’est un problème politique qui se répercute dans la société guadeloupéenne. Ce sont toujours ces mêmes étrangers venus d’Outre-Atlantique qui se croient en pays conquis, ignorant qu’avant 1635, que la Guadeloupe existait avec ses moeurs et ses coutumes, que le pays a son histoire, sa façon de vivre.
Cela a mis du temps, mais il fallait s’y attendre. Le risque, c’est qu’il risque de réveiller les vieux démons. La société guadeloupéenne subit des contrecoups, des attaques à répétition, et même des provocations de ceux qui agissent en conquérants. Pour ceux qui se plaisaient à répéter que la Guadeloupe est un petit paradis, ou encore que c’est un pays béni, cela fait belle lurette que cette image est ternie par toutes les pwofitasyon et les incivilités. Les Gua-deloupéens ont le sentiment qu’en plus des difficultés du quotidien, qu’ils sont en train d’être dépossédés de leur pays.
Certaines communautés vivent, non pas en marge de la société guadeloupéenne, mais en formant des îlots privés de familles, ne se mélangeant pas avec la population locale et n’entretenant que des relations purement professionnelles ou commerciales avec les autochtones pour assurer leur bien-être et asseoir leur richesse. Cela ressemble fortement à une forme d’apartheid. «Tout le monde le pense, mais l’Etincelle le dit».
Le code de l’environnement en matière du droit d’accès à la plage, prévoit en son article L321-9 que «L’usage libre et gratuit par le public constitue la destination fondamentale des plages au même titre que leur affectation aux collectivités de pêches et de cultures marines».
L’accès à la mer est un droit inaliénable et imprescriptible, qui doit être respecté par tous au même titre qu’il l’est dans l’hexagone, et cela, afin de garantir le bien vivre ensemble et la même communauté de destin.