Déclaration des partis communistes et ouvriers des pays de Quinte et de la Serbie sur les pressions des pays de Quinte sur la Serbie pour qu''elle reconnaisse le faux «État du Kosovo»

Les partis communistes et ouvriers, signataires de cette déclaration commune, condamnent fermement les dernières pressions exercées par les gouvernements des pays de Quinte (États-Unis d''Amérique, Grande-Bretagne, France, Allemagne et Italie) sur Belgrade pour qu''il accepte la soi-disant politique allemande Ultimatum français, qui demande à la Serbie de reconnaître l''indépendance du faux “Etat du Kosovo”.
Les partis communiste et ouvrier, signataires de cette déclaration commune, rappellent que personne en Serbie n''a le droit légal ou moral de reconnaître "l''indépendance du Kosovo", même si les autorités de Belgrade ne s''opposeraient pas à la demande des séparatistes fantoches autorités de Pristina pour l''adhésion à l''ONU, comme indiqué dans l''ultimatum franco-allemand. Le gouvernement de Serbie qui accepterait «l''indépendance du Kosovo» sous quelque forme que ce soit commettrait un acte de haute trahison et serait rejeté par le peuple. Les partis communiste et ouvrier, signataires de cette déclaration commune, soulignent qu''aucun argument raisonnable ne justifierait la capitulation devant l''ultimatum aveugle des impérialistes occidentaux de Washington, Londres, Berlin, Paris.
Depuis le 9 juin 1999, la province méridionale serbe du Kosovo-Metohia est sous l''occupation de la branche militaire de frappe de l''impérialisme occidental, l''OTAN, et les Serbes qui vivent dans cette région sont devenus des citoyens de seconde classe.
Ce jour-là, le soi-disant “Accord de Kumanovo” a été signé, qui a déclenché l''occupation par l''OTAN du Kosovo et de Metohia après l''agression des pays impérialistes occidentaux contre la République fédérale de Yougoslavie (24 mars - 10 juin). En signant cet accord, l''armée yougoslave a été forcée de quitter le Kosovo et l''"Armée de libération du Kosovo" terroriste albanaise pro-impérialiste a pris le pouvoir sur ce territoire, tandis que l''OTAN a formé la plus grande base militaire des Balkans, “Bondsteel”. L''agression contre la RF de Yougoslavie, l''occupation du Kosovo et de Metohia et l''installation de l''"Armée de libération du Kosovo" pro-impérialiste au pouvoir à Pristina ont été faites au nom des intérêts expansionnistes et pilleurs du grand capital occidental.
Un grand nombre de Serbes et d''autres non-Albanais ont été forcés de fuir leurs maisons et de fuir vers la Serbie, tandis que le reste de la population serbe restée au Kosovo a été constamment torturé et harcelé par les autorités séparatistes pro-impérialistes albanaises à Pristina.
Depuis 2013, sous les auspices de l''Union européenne, se tiennent à Bruxelles des réunions entre les autorités de Belgrade et les dirigeants séparatistes de Pristina, au cours desquelles l''objectif des impérialistes occidentaux est de forcer Belgrade à accepter «l''indépendance» du Kosovo.
Entre-temps, la population serbe a été exposée à des pressions constantes de la part des autorités séparatistes pro-impérialistes de Pristina. Il est complètement hypocrite mais aussi naïf de s''attendre à ce que toute négociation sur la paix et la prospérité soit menée sous les auspices de la puissance impérialiste de l''Union européenne, qui, avec les États-Unis et l''OTAN, est le plus grand coupable de l''occupation et de la séparation du Kosovo et Metohia de la Serbie.
Les partis communiste et ouvrier, signataires de cette déclaration commune, exigent ce qui suit :
- Que Washington, Londres, Bruxelles et les autres centres de pouvoir impérialistes cessent immédiatement de faire pression sur la Serbie pour qu''elle reconnaisse "l''indépendance" du Kosovo. Le Kosovo-Metohia est un tout intégral et indivisible qui, en tant que province, appartient à la Serbie. Tout changement de frontières est inacceptable et contraire aux intérêts de la paix et de la prospérité.
- Que le gouvernement fantoche pro-impérialiste du Kosovo cesse immédiatement toute pression sur la population serbe vivant sur ce territoire, et offre à tous les réfugiés la possibilité de rentrer s''ils le souhaitent !
- Les peuples serbe et albanais du Kosovo-Metohia doivent vivre dans la paix et l''unité et dans la tradition des relations fraternelles entre Albanais et Serbes qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, ont combattu côte à côte contre l''occupant nazi-fasciste !
- Les troupes d''occupation de l''OTAN doivent immédiatement quitter le territoire du Kosovo-Metohia, et cette province du sud de la Serbie doit retourner à la patrie. Ce n''est qu''ainsi que les Serbes et les Albanais pourront vivre sur ce territoire dans une paix et une prospérité véritable !