RÉFORME DES RETRAITES Le peuple mobilisé dit Non !

Pour faire passer de force ses réformes scélérates, ce gouvernement, sans pitié pour les plus faibles, ne fait que gaver les représentants de la nation de 49.3 qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Le mardi 07 mars 2023, c’est une première couche de semonce annoncent les syndicats mobilisés. Cette date restera gravée dans la mémoire collective. En ce mardi de mobilisation contre la réforme des retraites, mais aussi contre toutes les pwofitasyon exercées au sein des entreprises, les gens sont descendus conscients de leur pleine responsabilité pour crier leur souffrance et leur colère.
Voilà onze mois qu’Emmanuel Macron a été réélu à la tête de l’Etat français pour sauver la République en danger. Onze mois de plus que la France est sens dessus dessous. Le sentiment qui prédomine, c’est que le gouvernement Macron Borne, se comporte en sourd et en aveugle. Il ne se préoccupe point de la position du peuple, il ne craint rien, car la constitution ne lui permet pas d’exercer plus de deux mandats consécutifs, donc c’est le cadet de ses soucis.
Pour faire passer de force ses réformes scélérates, ce gouvernement, sans pitié pour les plus faibles, ne fait que gaver les représentants de la nation de 49.3 qui ne savent plus à quel saint se vouer. Les Français ont eux-mêmes choisi leur propre fouet et leurs propres exécuteurs des hautes oeuvres. Aujourd’hui, tout le monde passe à la caisse. En Guadeloupe comme dans les autres pays sous domination française, c’est le même branle-bas de combat. C’est une politique coloniale qui est menée sur tout le territoire et les récents événements sont là pour le justifier.
Dans le cas de l’assassinat de Claude Jean-Pierre dit Klodo, on voit bien, dans la demande du non-lieu du procureur de la République planer la main invisible du politique. Ce ne serait pas la première fois que la séparation du pouvoir judiciaire et celle du pouvoir politique est interrompue.
De plus en plus, les gens ont le sentiment d’être sous un régime despotique et dictatorial puisque l’Etat pratique de jour en jour une concentration des pouvoirs vers la capitale et dans le même temps veut offrir aux Guadeloupéens une autonomie à coquille vide.
Le 07 mars, c’était le premier coup de semonce. Plusieurs milliers de gens ont damé le macadam sous un soleil torride. Gageons que prochainement, plus de personnes seront dans les rues pour la défense de l’avenir de leurs enfants.
Sé nonm doubout ka gannyé konba !