Le président Nicolas Maduro souligne que le Venezuela élira son président en paix en 2024

Depuis La Havane, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a déclaré cette fin de semaine dans des déclarations à plusieurs médias argentins qu’en 2024, le peuple élirait le président en paix, sans ingérence.

Pour le président vénézuélien, «la vérité, la démocratie et la Constitution bolivarienne se sont imposées» face aux manoeuvres de l''oligarchie visant à saper la stabilité institutionnelle de la nation sud-américaine, faisant allusion à l''intention d''imposer un gouvernement parallèle.
«Nous ne nous sommes jamais souciés qu''ils disent que le président du Venezuela était (Juan) Guaidó. Il n''a pas été président une heure, pas une seconde (...) Il a été inventé par l''impérialisme, par l''oligarchie de droite du continent et de l''Europe qui s''est mise à genoux devant la politique de (Donald) Trump contre le Venezuela», a-t-il ajouté.
Nicolas Maduro a évoqué l’exemple du Commandant Hugo Cha-vez : «Chávez a laissé un héritage pour affronter l''impérialisme, pour rechercher l''union de l''Amérique Latine et des Caraïbes, pour l''économie post-pétrolière, pour la construction du socialisme dans toutes ses dimensions», a souligné le dirigeant national.
Se déclarant optimiste quant à l''avenir de l''Amérique Latine et des Caraïbes, le président Maduro a souligné que le Venezuela prenait des mesures énergiques pour relancer les mécanismes d''intégration qui contribuent au développement intégral des peuples.
Dans l''interview, il a expliqué que le gouvernement a progressé dans la réactivation des alliances stratégiques avec la Colombie, le Brésil et le Honduras, suite à l''arrivée au pouvoir de Gustavo Petro, Luiz Inacio Lula da Silva et Xiomara Castro de Zelaya, dans le cadre d''une «deuxième vague progressiste».
En ce sens, il a affirmé que l''impérialisme «n''a rien à offrir aux peuples», si ce n''est la misère, l''inégalité, la répression, la persécution et l''absence de démocratie.
Le chef d''État a indiqué que, dans le cadre du scénario du «déclin historique» de l''impérialisme, la réunification des forces progressistes de la région permettra de relancer des instances de coopération telles que l''UNASUR, l’Union des nations sud-américaines, ainsi que de jeter les bases de l''évolution de la CELAC, la Communauté des États latino-américains et caribéens.
Nicolas Maduro a souligné que le Venezuela avait réussi à résister à des temps difficiles et à contribuer à la construction d''un «nouveau monde multipolaire et multicentrique, d''un destin commun pour l''humanité».
Les impérialistes nord-américains et les forces d''ultra-droite pensent qu''«en détruisant Maduro, ils détruisent le projet bolivarien et révolutionnaire du Venezuela. Ils se trompent, ils se trompent énormément», a-t-il ajouté. Source : TeleSurs