FRANÇOIS HOLLANDE : “MOI PRÉSIDENT, LES LOIS AMÉRICAINES NE S'APPLIQUE- RONT PAS EN FRANCE

Du temps de Sarkozy qui passait des vacances de luxe aux States (vous vous souvenez du canotage avec bourrelet effacé sur la photo ?) et interpellait familièrement Obama dans les rencontres (“Hé, Barack, hé Barack”), la France était cou- chée sous l'oncle Sam.

Heureusement, aujourd'hui, le premier personnage de l'Etat est de gauche (enfin, PS) et le second, le président du Sénat, est un ami de Cuba (il a épousé une Cubaine).

Donc, ils vont réagir “à la De Gaulle” devant l'information sui- vante :

Le 12 juin dernier, le Bureau de Contrôle des Actifs Etrangers du Département du T résor des Etats-Unis (OF AC, pour son sigle en anglais) a annoncé qu'il avait infligé une amende 619 millions de dollars à la banque hollandai- se “ING Bank” pour avoir effec- tué, avec ses filiales dans plu- sieurs pays, dont la France, des transactions financières et com - merciales avec des entités cubai - nes, transactions interdites par la loi US extraterritoriale relative au blocus contre Cuba.

C'est la plus forte amende impo- sée par l'OF AC dans toute son histoire, pour des entorses au blocus que les USA maintiennent depuis un demi-siècle en dépit des votes répétés et quasi-unani - mes des pays membres de l'ONU.

- Le directeur de l'OFAC, Adam Szubin, a dit que cette amende “devra servir d'avertissement clair à tous ceux qui essaieraient d'échapper aux sanctions desEtats-Unis.

- Mais c'est compter sans Hollande : “Moi Président, la France sera souveraine, personne ne lui dictera sa loi et ne l'empêchera d'avoir des rapports commerciaux avec qui que ce soit”.

Et toc ! Vous pariez ?

Source L.G. S.