Opération 100 000 arbres pour la Guadeloupe

Aujourd’hui, on peut regretter la disparition de certaines essences d’arbres sur notre territoire, due au remodelage des sols et au remembrement des parcelles que la mécanisation nous a imposée. D’autres évenements liés à la construction de routes, de maisons individuelles ou autres infrastructures pas toujours en adéquation avec le développement du pays, auxquels il ne faut pas minorer l’insouciance des hommes, ont accélérés le défrichement et le déboisement, causant des dégâts considérables à notre flore et notre faune.
Les conséquences de cette initiative de l’ACED, en termes d’éducation, de formation et de vulgarisation à l’adresse de notre peuple, peuvent être louables, tant la préservation de notre environnement, notre écosystème, notre biodiversité en dépendent et la Guadeloupe si petite soit-elle, doit apporter son écho à la préservation du climat.
Si la commune de Port-Louis été choisie pour cette présentation ce n’est pas par hasard, avec Anse-Bertrand et Petit-Canal, elle fait partie de la réserve biologique dirigée du Nord Grande-Terre. La richesse de notre territoire se trouve dans sa flore, composée de plus de trois cents espèces dont trente neufs endémiques des petites Antilles, auxquelles il faut ajouter le mapou gris, le bois gligli ou le galba très bien adaptés à notre climat et dont la résistance à la sécheresse est particulièrement remarquée.
Dans la décennie des années 1950 déjà, la SAUB, (la Société Anonymes des Usines de Beauport) avait procédé à diverses plantations d’arbres dans de nombreuses zones de son imposant domaine au nord Grande-Terre. Son objectif, favoriser l’industrie du bois en développant des essences, tels le poirier et le mahogany. Cette expérience non concluante a vite été stoppée.
Soixante-dix ans après, dans un but non mercantile cette fois, ce travail réalisé par l’équipe de l’ACED, en partenariat avec les écoles, les collèges, les lycées, l’université et les Francas, participe à la construction du patrimoine immatériel vert de la Guadeloupe. L’un des objectifs poursuivis entre autres, c’est de mettre en valeur les produits du terroir, favoriser le consommer local, mobiliser les quartiers urbains pour habituer la population à la biodiversité tout en construisant une relation intergénérationnelle et enfin contribuer à la végétalisation des espaces pour lutter contre l’aspect anxiogène qu’ils représentent no-tamment au niveau de certaines cités où lieux d’habitation.Dans cette vaste opération démarrée il y a une année et demie, c’est plus trois mille cinq cents arbres qui ont été plantés dont deux-cent- cinquante sur le site des Francas, lors d’une opération réalisée en décembre 2021. Parmi eux il y a ces essen-ces formant les quatre-vingt-dix plantes résilientes de Guadeloupe, soit cinquante plantes aromatiques et médicinales et quarante plantes indigènes de Guadeloupe. Dès le 1er septembre, l’opération 100 000 arbres de l’ACED va se poursuivre également au niveau des Francas avec le jeune public qu’ils vont accueillir en activités périscolaires à Baie-Mahault, Capesterre Belle-Eau, Les Abymes, Pointe-à-Pitre…

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