EN BREF… : QUAND LES CANDIDATS CUBAINS EXILÉS SONT DANS LE PÉTRIN !

Beaucoup de gens invitent les Cubains à fuir leur pays en leur faisant miroiter monts et merveilles. Il en a été de même pour les Allemands de l'Est avec le démantèlement du «mur de Berlin». Ce sont des opérations de propagande qui visent surtout à discréditer le pays et les autorités en place. Gilberto Martinez et ses amis l'ont appris à leurs dépens.

Ils étaient emprisonnés à Cuba et avaient été libérés suite à un accord avec le Vatican en 2011. Ils avaient rejoint l'Espagne baptisée «terre de liberté et de démocratie». Arrivés sur cette terre promise, ils ont pu goû- ter aux délicieux plans de sauvetage de l'Euro.

Ils ont d'abord été reçus avec les honneurs, puis ont vu leurs aides sociales disparaître pour cause d'austérité. Le 7 mai 2013, Gilberto et sa famille ont pu apprécier l'ef ficacité de la police ibérique pour faire respecter la très sainte propriété privée. Ils se sont fait pro - prement expulser de leur loge - ment pour cause de loyer impayé et la manifestation de protestation a été vigoureusement matraquée. Idalmis Zayas, une autre «dissidente» arrivée en 2011 avec son frère a déclaré au journal Monde.fr : «Si nous avions su ce qui nous attendait, nous serions restés à Cuba». Gilberto lui aussi demande un billet de retour pour son pays. Pas sûr que l'Etat espagnol le lui offre…

La liberté et la démocratie à l'occidental ont un prix. Elles sont bien différentes de ce que connaissent les Cubains dans leur pays. A Cuba, le coup de la vie est moins cher et c'est l'Etat cubain qui pourvoit au logement des Cubains, tandis qu'en système capitaliste, c'est l'argent roi et on fait la chasse à tout ce qui est social.

Tiré du journal Initiative Communiste N°132-133