Grand chambardement dans les écoles de Guadeloupe !

Et pourtant tout paraissait c alme après cette r entrée scolair e 2013. Comme chaque année,avec le même refrain,la même rengaine,tous les Recteurs qui jusqu'à ce jour se sont succédés ont toujours considéré que la rentrée scolaire était bonne,voire parfaite.

C ette année-ci, plus que jamais, après quinze jours de reprise, le chamboulement était plus fort que jamais. Le gouvernement socialiste en place n'est surtout pas innocent dans l'af - faire. Il faut faire des écono- mies d'échelle vaille que vaille pour sauver la République. Bien évidemment, nul doute que ce sont les petits écoliers qui boiront la tasse sans s ucre à la fin du cycle scolaire puisque les dés seront pipés dès la base. D'aucuns se demandent pour - quoi le Rectorat a attendu que la rentrée scolaire soit ef fective pour procéder à des réajustements ?

On est en droit à se demander s'il y a un manque de communica- tion entre le Rectorat et ses dif- férentes instances ?

Les parents d'élèves veulent savoir pourquoi les décisions se prennent de manière hâtive, en catimini et de dernières minutes ? Il en va de même pour les enseignants qui sont ballotés d'un établissement à un autre, ce qui ne favorise pas de bonnes conditions de reprise du travail puisque d'entrée de jeu cela génère du stress.

On a tendance à oublier qu'en dépit de toute réforme, les enseignants demeurent des humains et non des automates. Tout le monde s'accorde à recon- naître que les enfants d'aujourd'hui ne sont pas aussi respec - tueux que ceux d'hier, alors com- ment peut-on penser qu'avec une classe de vint-cinq élèves et par-dessus tout, à double ou tri- ple niveau pour certains, les résultats seront probants.

Il n'est pas pensable que le souci premier du gouvernement soit la réussite des élèves. Il est clair que tous ceux qui parviennent à faire avaler la pilule dans leur domaine respectif verront fleurir leur carrière au détriment de la moralité.

Beaucoup d'élèves qui jusque-là ont été admis dans des classes à un seul niveau rencontrent de sérieuses difficultés à la lecture ; avec une classe à double niveau, leurs difficultés seront très certainement doubles.

Prévoir , c'est savoir gouverner dit-on. Il y avait possibilité de mieux faire pour éviter tous ces conflits, à moins que l'on ait sous estimé la capacité des parents d'élèves à porter la riposte. L'image que nous renvoie cette rentrée scolaire 2013 nous laisse à penser qu'il n'y a pas de pilote à bord.