FÊTE DE L’HUMANITÉ Le groupe «OTANTIKA» a mis le feu au stand de l'Etincelle

Dur ant la fête de l'Humanité qui a eu lieu les 13,14 et 15 septembr e 2013, le stand des Nouv elles Etincelles de la Guadeloupe a connu le passage d'un our agan de talent ar tistique appelé O T ANTIK A. C'est sous une pluie battante, et des conditions météorolo giques des plus désagréa bles que s'est produit cegroupe de jeunes danseu ses et danseurs demusiques tr aditionnelles : le Gwo K a. Rencontre avec la P résidente de cette asso ciation qui promotionne la culture Guadeloupéenne en France

Nouvelles Etincelles : Parlez- nous d'OT ANTIKA. D'où est venue l'idée de créer cette association ? Anaïs (Présidente association 2012-2013) :

OT ANTIKA est une association créée en 2005 avec pour ambition de promouvoir la culture guadeloupéenne au tra - vers de la danse et la musique. Nous dispensons des cours durant l'année : le Gwo ka, le free jazz, le Ka. Nous réalisons également des stages de danses (dance hall, chacha, fitness ka,…). Nous sommes 80 adhé - rents, répartis en 2 niveau : les confirmés et les débutants. En plus des cours que nous dispensons, nous participons à des festivals. Il y a deux ans nous avons réalisé une comé- diemusicale avec Florence Naprix et Frippon. OTANTIKA est le lyannaj de divers memb - res issus d'anciens groupes gua- deloupéens se trouvant à Paris.

N.E : Pourquoi «OTANTIKA»,

y'a-t-il une signification parti- culière ? Anaïs :

"O tan ti ka té ka palé, kadans té ka woulé ". On veut être original dans notre art en mélangeant différent styles (Caribéens, Africains,…)

.Dans nos danses on cherche à exprimer les dif férents aspects de la société guadeloupéenne tout en élargissant nos thématiques.

N.E : Vu la notoriété d'OTANTIKA, on peut dire que c'est plus qu'un groupe de danse ? Anaïs :

C'est une association jeune, mais qui connait une palette de membres de 12 à 60 ans provenant de différentes régions. Notre objectif premier est de faire partager cette dimension à l'ensemble du public, ce quel que soit l'âge ou l'origine.

N.E : Parlez-nous de votre fameux «chanté nwèl». Anaïs :

On a voulu garder l'esprit traditionnel de Noël : «Sa ou mené sé sa ou ka manjé». C'est gratuit et pour tout public. Le premier chanté nwèl a eu lieu au courant 2007-2008, avec une vingtaine d'adhérents. Aujourd'hui, on se trouve à plus de 550 per- sonnes. Ce fut un succès expo - nentiel qui nous a conduits à relocaliser l'évènement.

N.E : Connaissiez-vous le journal les Nouvelles Etincelles ? Anaïs :

Je ne connaissais pas per- sonnellement, mais autour de moi pas mal de personnes le connaissait, notamment sous son ancienne version l'Etincelle.

N.E : Aviez-vous déjà participé à la fête de l'Humanité ? Anaïs :

Non c'était une premiè- re, que l'ensemble des membres du groupe ne regrette pas. Car nous avons été tous surpris par l'ampleur de cette manifestation malgré les conditionsmétéorologiques.

N.E : Votre participation à la fête de l'Humanité correspond-elle aux valeurs que vous souhaitez véhiculer ? Anaïs :

Oui bien sûr , les valeurs humanistes que cette manifesta- tion véhicule est en totale adé- quation avec les valeurs que le groupe OTANTIKA promotionne. Le fait d'avoir participé à la fête de l'humanité nous a permis de voir un monde différent du militantisme. C'est un lieu d'é - changes et de partages ou diffé- rentes cultures cohabitent.

N.E : L'accueil du public a-t-il été chaleureux ? Anaïs :

Oui on a reçu un accueil chaleureux et participatif. Ça fait plaisir de sentir que son art est apprécié.

N.E : Quels sont vos futurs pr ojets ? Anaïs :

Actuellement l'associa - tion est en

restructuration, nous préparons notre rentrée, mise à part le chanté nwel qui se tien - dra en fin d'année, nous ne dévoilons pas nos projets, nous gardons le secret pour que le public puisse les découvrir.

N.E : Pouvons-nous espérer vous revoir l'année prochaine à la fête de l'Humanité ? Anaïs :

Oui avec plaisir, l'en- semble des membres présents ont énormément apprécié, malgré les conditions météo- rologiques. Nous reviendrons l'année prochaine si les condi - tions nous le permettent, si possible en organisant le show différemment.

N.E : Merci de votre participation. Anaïs :

Merci de votre invitation.

A noter que le groupe OT ANTI - KA a participé au festival bèlè-Gwo ka qui s'est tenu à Sarcelles le 29 septembre 2013. Le groupe OTANTIKAes t également joignable via son facebook, son twitter ou par mail (otantika@gmail.com).