Ché Guevara : Le révolutionnaire qui portait en lui l’honneur du monde !

E rnesto Guevara est né le 14 juin 1928 à Rosario de Santa Fe en Argentine. Il est né dans une famille de grands propriétaires argentins ruinés où l'on culti- vait des idées libérales, sa jeu- nesse fut celle d'un anticonfor- miste curieux et ne se tenant pas en place. Il était surnommé le «Che», car, il employait très souvent cette expression familière prononcée fréquem- ment en Argentine et pays voi- sins pour interpeler quelqu'un. L'expression pourrait se traduire par «Hé mec !».

Che Guevara avait la double nationalité, argentine et cubaine. Il était un guérillero, c'était un homme politique. Il était médecin de profession et militaire à Cuba. Le Che était un révolutionnaire, il luttait contre l'exploitation capitaliste et la misère du tiers monde. En 1956, au Mexique, Guevara se lia aux 82 révolutionnaires qui, autour de Fidel Castro, se préparaient à déclen- cher une guérilla à Cuba contre la dictature de Batista, homme-lige des États-Unis, qui avait fait de l'île un paradis... pour les riches touristes amateurs de jeux et de prostituées.

C'est au cours de trois années de gué- rilla dans la Sierra Maestra, qui allait déboucher sur le succès de la révolu- tion cubaine, qu'il vit de près le monde paysan et sa sensibilité au thème de la réforme agraire. Mais il continua aussi à se méfier des militants des villes qui, pour lui comme pour Castro, devaient rester une force d'appoint subordonnée aux guérilleros.

La victoire acquise en janvier 1959, le «Che» se retrouva à la tête de l'appareil économique cubain et, s'il participait à toutes les tâches à l'égal des autres. Il entendait aussi inciter les ouvriers à en finir avec cette «mentalité de classe ouvrière exploitée et spoliée, qui lutte seulement pour des revendications économiques». Par la suite, le régime devait se féliciter du succès de la «campagne grandiose pour déraciner le vieux vice d'un économisme étroit chez les travailleurs» qui avait imposé à ceux-ci des heures supplémentaires non payées et des baisses de salaires. Le Che a été abattu dans le dos par un sous-officier de l'armée bolivienne dans le village de la Higuera le 09 octobre 1967.

«Un combattant peut mourir, mais pas ses idées, même après l'avoir tué, il continue d'exister. Le Che est partout où il y a une cause juste à défendre. Nous continuerons à lutter ensemble pour un monde meilleur». Ces quelques mots ont été tirés du dis- cours du Président Fidel Castro à Cuba à l'occasion du décès du Che et de ses compagnons.

Quarante six ans après, le révolution - naire mort au combat reste un mythe, un symbole de la résistance à l'impé- rialisme américain, d'abord en Amérique latine, mais aussi dans les milieux altermondialistes. Dans la crise de 2009 en Guadeloupe, beaucoup de personnes arboraient son effigie.

Source : internet