Le droit de grève est-il prohibé en Guadeloupe ?

En effet, le jeudi 15 janvier au matin, un imposant cordon de policiers a pris position à l'entrée du C.H.U Pointe-à-Pitre/Abymes. Les hommes de la sécurité filtraient les accès de l'hôpital.

On avait du mal à comprendre ce qui se tramait autour. C'est en s'approchant de plus près qu'on pouvait apercevoir une poignée d'agents grévistes distribuant aux passants, à l'entrée du C.H.U, un tract intitulé : «Halte à la répression syndicale ! Appel à la mobilisation générale !». Cette nouvelle mobilisation fait suite à une af faire vieille de huit ans et qui, avec les lenteurs de la justice, refait surface. Selon le tract, en 2006, les agents affiliés à l'UGTG (Union Générale des Travailleurs Guadeloupéens) s'étaient massivement mobilisés et entrés en grève pour dénoncer les pratiques et les errements de l'ancien Directeur Général du C.H.U, M. Christian Jolivière. Toujours d'après le tract, la Directrice des Ressources Humaines, Mme Kowalski Béatrice considérée comme étant le bras droit de l'ancien Directeur Général, après plusieurs provocations à l'endroit des grévistes et du personnel, a décidé le 16 juin 2006, de simuler une agression sur elle et n'a pas hésité à se faire prescrire trente jours d'ITT (Interruption de Travail Temporaire). Pour couronner le tout, elle n'hésita pas à porter plainte contre les trois agents que sont : Mme Ginette Lérus, Messieurs Jules Calvaire et Alexis Lunion qu'elle tient pourresponsables. La plainte a donc été enregistrée avec le concours de trois autres agents non grévistes paraît-il. C'est ainsi que l'affaire revenait à la barre du Tribunal de Grande-Instance de Pointe-à-Pitre, le jeudi 15 janvier 2014, dans l'après-midi. Elle est renvoyée au 11 septembre 2014.Af faire à suivre.