Les aides à domicile interpellent le Conseil général

Le mardi 18 mars 2014,des dizaines de salariés motivés, (plus de 150) avec la CGTG, ont décidé d'interpeller le Conseil général,sur la situation dramatique que vit le personnel.Risque nouvel de perte d'emplois et difficulté de prise en charge de qualité des personnes préc aires et fragilisées. Ceci,en effet du fait de la non tarification par le Conseilgéné ral des associations d'aide à domicile et de l'insuffisance du taux de rémunér ation de la prestation, car basée sur le tarif CNAV (qui ne prend pas compte la réalité guadeloupéenne).

T out en étant reconnaissant à la présidence du Conseil général d'avoir reçu le 20 janvier dernier , la FSAS-CGTG et d'avoir respecté son engagement en appliquant la décision d'avance financière trimestrielle désormais, c'est-à-dire, de procéder au paiement de l'activité et de la prestation non encore réalisées auprès du bénéficiaire (personnes âgées), les salariés et la CGTG ont fait savoir qu'ils sont preneurs de la proposition d'agir financièrement sur le coût du transport des travailleurs à domicile et ont aussi sollicité une contribution pour poursuivre la mise en place de l'action de la santé au travail.

Notamment en ce qui concerne la mutuelle et la prévoyance et des modalités de mise en œuvre des Contrat Pluriannuel d'Objectifs (CPOM) et de moyens qui permettent d'imposer les exigences de qualités demandées en contrepartie des financements accordés.

La forte délégation a été reçue et entendue par Mme Vespasien, responsable de la politique des personnes âgées

. Cette dernière, après avoir écouté l'inquiétude et la demande de la délégation, a accepté de les recevoir en délégation plus restreinte pour une séance de travail, le vendredi 28 mars 2014. La CGTG fait valoir l'exigence d'une rencontre auprès du Président du Conseil général ou d'un mandat clair, qui permettra de trouver de véritables solutions aux graves problèmes posés.

Le travail effectué par les aides à domicile permet le maintien des bénéficiaires chez eux, tel est leur vœu, ainsi dit-on que le souhaite la nouvelle politique du gouvernement, et offre un coût moindre que la prise en charge en institution. Les 400 salariés de l'aide à domicile jouent un rôle incontournable auprès de nos aînés, quand on sait que la précarité salariale des enfants ne leur permet pas de s'occuper des parents d'où la nécessité d'un véritable dialogue social entre le syndicat et le principal financeur de l'action social le Conseil général.

Gageons que les prochaines négociations avec le Conseil général en charge de l'action social en Guadeloupe sera porteuse d'engagements politiques fermes capables de soustraire les inquiétudes de perte d'emploi et d'améliorer les conditions de vie et de travail de ces salariés nécessaires aux personnes âgées et autres dans la Guadeloupe actuelle.